mardi 30 août 2011

| Avis ¦ Destination Finale 5, la mort aux sources



Destination Finale 5 de Steven Quale


Épouvante-horreur, USA, 2011, 1H53
Avec Nicholas D'agosto, Emma Bell, Miles Fisher
Sortie le 31 août 2011


L'objectif : Dans ce cinquième épisode, la Mort est toujours aussi omniprésente et se déchaîne après qu’un homme soit victime d’une terrible prémonition, laquelle permet de sauver ses collègues de l’effondrement d’un pont suspendu. Ce groupe d’âmes innocentes n’était pas supposé survivre, et, dans une course terrifiante contre le temps, ces malheureux tentent frénétiquement de trouver le moyen d’échapper au sinistre agenda de la Mort.



Le subjectif : Alors que le cinquième opus sort sur nos écrans en cette fin août, rappelons que l'origine de la saga Destination Finale remonte à la nuit des temps... A 11 ans, plus exactement. A l'époque, le « pitch » du film, qui fait son succès aujourd'hui (la Mort pourchasse et tue un par un ceux qui lui ont échappé en début de film, grâce à la vision du héros), n'était qu'un prétexte pour assoir le scénario d'un slasher. La grande faucheuse remplaçant alors un Freddy ou un Jason dans d'autres productions du genre. Mais à compter du deuxième volet, cette idée a évolué, teintant le long-métrage d'humour noir, voire de fun. Le spectateur attendant, épiant, cherchant les moindres indices qui lui feraient entrapercevoir la vengeance de la Mort. Car si une chose n'a pas changé depuis le début, c'est bien cette règle, que n'aurait pas renié Gary Lineker : Destination Finale est un film simple, une dizaine d'ados tentent d'échapper à la mort pendant 90 minutes et à la fin, c'est la Mort qui gagne.

dimanche 28 août 2011

| Série tv ¦ PLATANE, la preview exclusive de la saison 1





Pour la première fois sur Toxinémane, je ne vais pas vous parler de cinéma, mais de télévision. Pas de n'importe quelle télévision, ni même n'importe quelle série TV. Je vais vous parler de Platane, la nouvelle série de Canal + diffusée sur la chaîne cryptée dans une semaine. En avant-première mondiale, j'ai eu la chance de mettre les yeux sur les trois premiers épisodes de ce projet écrit, réalisé et interprété par Éric Judor. Pour vous, rien que pour vous, je vais tâcher de mettre des mots sur la claque, sur le bonheur, sur la jouissance vécus en regardant ces quelque 90 minutes. Attachez bien votre ceinture, agrippez vous au siège, sortez les sacs à vomis... C'est parti.

La musique

Toute bonne série mérite une bonne musique. Je dirais même plus : toute série se fait, s'inscrit dans l'imaginaire collectif grâce à son générique. Penser à Friends, c'est se souvenir du son de « I'll be there for you », pareil avec la mélodie enchanteresse de La Petite maison dans la prairie, ou encore l'épique chanson « J'ai pas le temps » de Faf Larage tirée de Prison Break... Oui, bon, vous voyez ce que je veux dire. Pour Platane, cette musique existe. C'est « Buona Sera » de Louis Prima : en trois épisodes, le générique s'est gravé en moi. Avec son ton très smooth, chaleureux, rythmé et qui donne envie de sourire, cette chanson est une réussite. Je vous laisse la (re)découvrir :

jeudi 25 août 2011

| Avis ¦ Comment tuer son boss ? avec un humour décapant et des acteurs survoltés



Comment tuer son boss ? de Seth Gordon


Comédie, USA, 2011, 1H40
Avec Jason Bateman, Jason Sudeikis, Charlie Day
Sortie le 17 août 2011



L'objectif : Pour Nick, Kurt et Dale, la seule chose qui pourrait rendre le travail quotidien plus tolérable serait de réduire en poussière leurs intolérables patrons. Démissionner étant exclu, les trois copains échafaudent, avec l’aide de quelques verres de trop et les conseils douteux d’un ancien détenu, un plan quelque peu alambiqué, mais infaillible, pour se débarrasser de leurs employeurs respectifs... définitivement. Il n’y a qu’un problème : les plans les plus infaillibles ne le sont qu’autant que les cerveaux qui les ont conçus le sont.



Le subjectif : Décidément, l'humour américain a voulu se faire plaisir cet été ! Après l'excellent Mes Meilleures amies, et avant la sortie du très attendu Crazy Stupid Love à la rentrée, je n'espérais pourtant pas grand chose de ce Horrible Bosses (Comment tuer son boss ? en VF). Mis à part une forte envie de retrouver Jason Bateman dans une comédie pas forcément taillée pour lui, mais qui s'annonçait néanmoins cinglante. Résultat : un film absolument hilarant, plus encore que celui de Paul Feig. Le mérite en revient à un casting sans aucune fausse note, que ce soit au niveau des trois premiers rôles ou des seconds couteaux (les "bosses" en question). Sans oublier les partitions remarquées de Jamie "Muthafucka" Foxx, qui campe un conseiller en meurtre légèrement à la ramasse, ou le caméo décapant (l'urine ça décape, prenez note !) de l'acteur gallois Ioan Gruffudd. Qui ? Le Monsieur Fantastique des deux films Marvel, qui n'avaient de fantastique que le nom.

mercredi 24 août 2011

| Avis ¦ Cowboys et Envahisseurs, western digital



Cowboys et Envahisseurs de Jon Favreau


Western, SF, action, USA, 2011, 1H57
Avec Daniel Craig, Harrison Ford, Olivia Wilde
Sortie le 24 août 2011


L'objectif : Arizona, 1873. Un homme qui a perdu tout souvenir de son passé se retrouve à Absolution, petite ville austère perdue en plein désert. Le seul indice relatif à son histoire est un mystérieux bracelet qui enserre son poignet. Alors que la ville est sous l’emprise du terrible colonel Dolarhyde, les habitants d’Absolution vont être confrontés à une menace bien plus inquiétante, venue d’ailleurs...



Le subjectif : Une chose marrante m'est arrivée ce lundi soir, en me rendant au cinéma. Sans raison particulière, je me suis demandé pourquoi Alien : le huitième passager ne s'était pas appelé Envahisseur : le huitième passager. Après quoi j'ai répété plusieurs fois dans ma tête « Vachers et Envahisseurs », pensant que ça avait quand même moins de gueule. J'ai acheté ma place pour le dernier projet de Jon Favreau, un gars du Queens au prénom scandinave qui joue dans ses propres films, souvent des aventures spatiales d'ailleurs. J'y ai réfléchi encore un peu, au moment de me faufiler entre deux boutonneux métalliques pour trouver un siège. Et puis la bande-annonce d'un film avec Franck Dubosc sur un gros bateau corse m'a retourné le cerveau, et la première pensée comme la deuxième ont disparu. Le film a commencé. Un film avec des cowboys et, donc, des envahisseurs.

lundi 22 août 2011

| Avis ¦ Mes Meilleures amies, du graveleux au féminin

Mes Meilleures amies de Paul Feig


Comédie, USA, 2011, 2H05
Avec Kristen Wiig, Rose Byrne, Maya Rudolph
Sortie le 10 août 2011



L'objectif : Annie a la poisse. Son fiancé l’a quittée et son nouvel amant est un goujat. Lillian, sa meilleure amie, file quant à elle le parfait amour. Lorsqu’elle lui annonce son futur mariage, Annie oublie ses soucis pour se consacrer à son rôle de témoin et transformer les préparatifs en un moment magique et privilégié. Mais c’est sans compter sur les autres amies de Lillian, l’insatiable et athlétique dragueuse Megan, la candide Becca,l’ex-beauté Rita et l’ultra-snob Helen… toutes incontrôlables et décidées à donner de la voix pour imposer leurs choix dans l’organisation de l’enterrement de vie de jeune fille. Débute alors une délirante aventure…!



Le subjectif : C'est un fait, depuis de nombreuses années, l'humour gras qui tache, et qui rapporte beaucoup d'argent, est surtout un commerce masculin. Ces derniers mois, Very Bad Trip 2 ou Bon à Tirer, pour ne citer qu'eux, ne mettaient en scène des rôles féminins uniquement pour le "contexte". Des femmes dans la majeure partie des cas devenant des objets comiques ou sexuels, voire les deux. Judd Apatow (encore lui), a décidé de bouleverser ce drôle de monopole, en choisissant de produire une comédie au ton libre et libéré, licencieuse ou "trash", pour les anglophones. Une comédie qui s'approcherait du style "comédie romantique", qui s'apparenterait à un film de filles, et qui raconterait l'histoire de femmes aux moeurs débridés. Un mélange dynamique en somme, (presque) jamais vu à ce jour.

dimanche 21 août 2011

| Avis ¦ Super 8, l'hommage sans la magie



Super 8 de J.J. Abrams


Science-fiction, USA, 2011, 1H50
Avec Kyle Chandler, Joel Courtney, Elle Fanning
Sortie le 3 août 2011


L'objectif : Été 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu'il ne s'agit pas d'un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer.



Le subjectif : Super 8 a commencé par un buzz. Un trailer lancé sur la toile où le spectateur pouvait voir, en plus d'un train filer dans la nuit noire à grande vitesse, deux noms totalement « bankables » se dessiner. Spielberg et Abrams. Très vite, on s'est pris d'affection pour ce projet. Et, entre attentes et ambitions, on y a vu tour à tour un film de grand divertissement, générationnel, bouleversant, hommage... Le projet s'est dévoilé, les premières critiques sont tombées. Presque toutes dithyrambiques, affables et unanimes : Super 8 était bien tout ce qu'on avait dit de lui, voire plus encore. C'est bien simple : avant de pénétrer dans la salle, je m'attendais à me délecter d'un met explosif en bouche, aux saveurs lointaines de mon enfance (The Goonies, Jurassic Park, E.T. étaient annoncés comme références, rien que ça !), à la trame d'aventure émouvante et passionnante. Certes, j'avais aussi lu quelques critiques néfastes, mais je voulais y croire. Moi aussi je voulais revivre dans le passé, me plonger dans ces souvenirs sucrés et oubliés. Mais non. Point de tout cela.

| Avis ¦ Captain America : First Avenger, bannière étiolée ?


Captain America : First Avenger de Joe Johnston


Action-aventure Marvel, USA, 2011, 2H03
Avec Chris Evans, Hugo Weaving, Stanley Tucci
Sortie le 17 août 2011


L'objectif : Captain America: First Avenger nous plonge dans les premières années de l’univers Marvel. Steve Rogers, frêle et timide, se porte volontaire pour participer à un programme expérimental qui va le transformer en un Super Soldat connu sous le nom de Captain America. Allié à Bucky Barnes et Peggy Carter, il sera confronté à la diabolique organisation HYDRA dirigée par le redoutable Red Skull.



Le subjectif : Un super-héros en collant ? Génial ! on avait pas vu ça depuis... Depuis ? Je dirais, une bonne semaine. Très bien, c'est comme ça, il faut s'y faire : on en sera vraisemblablement abreuvé jusqu'à plus soif de ces films de mecs bodybuildés, minettes aux yeux écarquillés et méchants super vilains. L'horizon est en effet plein de ces super-productions qui assènent nos rétines d'effets rutilants, de séquences explosives et de bons sentiments à la pelle. Le tout à coup de centaines de millions. Marvel et DC se tirent la bourre, et ce n'est pas prêt de s'arrêter. Pas tant que leurs personnages estampillés Avengers ou Justice League attireront du monde en salle. Pas tant que ces deux monstres du comics auront des histoires à raconter, et des bonshommes en collants sur qui s'épancher.

jeudi 18 août 2011

| Avis ¦ Green Lantern, bague de mauvais goût

Green Lantern de Martin Campbell


Action-aventure DC Comics, USA, 2011, 1H54
Avec Ryan Reynolds, Blake Lively, Peter Sarsgaard
Sortie le 10 août 2011



L'objectif : Dans un univers aussi vaste que mystérieux, une force aussi petite que puissante est en place depuis des siècles : des protecteurs de la paix et de la justice appelés Green Lantern Corps, une confrérie de guerriers qui a juré de maintenir l’ordre intergalactique, et dont chaque membre porte un anneau lui conférant des super-pouvoirs. Mais quand un ennemi du nom de Parallax menace de rompre l’équilibre entre les forces de l’univers, leur destin et celui de la Terre repose sur leur dernière recrue, le premier humain jamais choisi : Hal Jordan. Hal est un pilote d’essai talentueux et imprudent, mais les Green Lanterns ont un peu de respect pour les humains, qui n’ont jamais exploité les pouvoirs infinis de l’anneau auparavant. Hal est clairement la pièce manquante du puzzle et il possède, en plus de sa détermination et de sa volonté, une chose qu’aucun des autres membres n’a jamais eu : son humanité. Soutenu par son amour d’enfance, le pilote Carol Ferris, Hal doit rapidement maîtriser ses nouveaux pouvoirs et vaincre ses peur, pour prouver qu’il n’est pas que la clé pour vaincre Parallax… mais peut-être le plus grand Green Lantern de tous les temps.



Le subjectif : Il faut croire que c'est l'année du vert. Après The Green Hornet de Michel Gondry (pas franchement grandiose), un autre personnage de comics verdâtre débarque sur nos écrans : Green Lantern. Membre de la Justice League of America (JLA), au même titre que Superman ou Batman, ce héros de DC Comics bénéficie de la volonté de l'éditeur de mettre en avant des personnages secondaires de son univers. En cela, DC suit la voie tracée par Marvel depuis quelques années, avec plus ou moins de succès, et prépare surtout le terrain d'une future production "crossover" type The Avengers, tout simplement baptisée Justice League, et qui devrait voir le jour à l'horizon 2013.

dimanche 14 août 2011

| Avis ¦ La Planète des Singes : les origines, quand l'évolution se fait révolution



La Planète des Singes : les origines de Rupert Wyatt


SF-Aventure, USA, 2011, 2H00
Avec Andy Serkis, James Franco, John Lithgow
Sortie le 10 août 2011


L'objectif : Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.



Le subjectif : Alors que l'été annonçait une multitude de films prêts à tout casser (Super 8, Green Lantern, Captain America, Cowboys vs Aliens, etc.), une clameur sourde mais persistante s'est faite entendre. Une rumeur presque irréelle selon laquelle, au milieu de tous ces blockbusters aux noms clinquants (Abrams, Reynolds, Johnson, Favreau, etc.), une bête de poils remisée aux oubliettes cinématographiques allait se révéler. Mieux, on a vite prédit, sur les réseaux sociaux comme dans les magazines ciné (plus timides), que ce singe allait tous les faire grimacer. Rise of the Planet of the Apes, sorte de préquelle à toute la saga du même nom initiée par le roman de Pierre Boulle (sorti en 63), est dans les salles françaises depuis mercredi. Louanges méritées ?

dimanche 3 juillet 2011

| Avis ¦ Transformers 3, le dernier Toy Bay




Transformers 3 : Dark of the Moon, de Michael Bay


SF-Action, USA, 2011, 2H35
Avec Shia LaBeouf, Rosie Huntington-Whiteley, Patrick Dempsey
Sortie le 29 juin 2011


L'objectif : Un événement mystérieux lié à notre passé éclate au grand jour. C’est la guerre qui menace aujourd’hui notre Terre ; une guerre d’une telle ampleur que l’aide des Transformers pourrait, cette fois, ne pas suffire à nous sauver.



Le subjectif : Trois fois de suite, Michael « Bad » Bay aura réussi son coup. Remplir des salles de cinéma pour voir se foutre sur la gueule des jouets pour gamins. Trois fois de suite. Sans crier au génie, on peut lui reconnaître un certain talent pour ce qui est de l'entertainment : des films qui claquent (et nous on aime quand ça claque) et qui divertissent. Depuis The Rock, Armageddon ou les Bad Boys, le Mr Kaboom d'Hollywood a eu le temps de s'imposer comme LE faiseur de « pop-corn-movie » outre-Atlantique. Steven Spielberg, en papa poule, avait flairé le bon coup, en devenant son producteur et mécène depuis 2007.

mercredi 4 mai 2011

| Avis ¦ Fast Five, furieusement fun



Fast Five de Justin Lin


Action, USA, 2011, 2H00
Avec Vin Diesel, Paul Walker, The Rock
Sortie le 4 mai 2011



L'objectif : Depuis que Brian et Mia Toretto ont extirpé Dom des mains de la justice, ils ont dû franchir de nombreuses frontières pour échapper aux autorités. Retirés à Rio, ils sont contraints de monter un dernier coup pour se faire blanchir et recouvrer leur liberté. Ils se constituent une équipe d'élite, réunissant les pilotes les plus avertis, conscients que leur seule chance d'être acquittés pour bonne conduite nécessite une confrontation avec l'homme d'affaires véreux qui souhaite les voir morts. Mais il n'est pas le seul à leurs trousses. L'impitoyable agent fédéral Luke Hobbs n'a jamais loupé sa cible. Affecté à la traque des fugitifs, lui et son équipe de choc élaborent un implacable dispositif d'assaut destiné à les capturer. Passant le Brésil au crible, Hobbs réalise combien la frontière qui sépare les bons des méchants est ténue. Il doit alors s'en remettre à son instinct pour acculer ses proies et éviter qu'un autre ne les débusque avant lui.



Le subjectif : On avait laissé Brian (Paul Walker) et Mia (Jordana Brewster) au volant de deux bolides, à la fin de Fast & Furious 4. Les deux tourtereaux étaient sur le point de faire évader Dom (Vin Diesel) d'un bus de détenus, en route pour croupir derrière les barreaux. Deux ans plus tard, le spectateur avide de sensations fortes et amoureux d'une série qui lui est entièrement dédié (autant à lui qu'aux sensations fortes), va retrouver les trois protagonistes exactement là où il les avait laissé. A croire que le tournage ne s'est jamais stoppé, à croire que cette saga (cinq épisodes déjà) est née pour perpétuellement se relever. Dans la sueur, la vitesse et le fun. Avec Dom de nouveau évadé, et Brian qui se détourne définitivement du droit chemin, on a la promesse de deux nouvelles heures de pur plaisir.

dimanche 1 mai 2011

| Avis ¦ Thor, coup de marteau dans l'eau



Thor de Kenneth Branagh


Action-aventure Marvel, USA, 2011, 1H54
Avec Chris Hemsworth, Natalie Portman, Anthony Hopkins
Sortie le 27 avril 2011


L'objectif : Au royaume d’Asgard, Thor est un guerrier aussi puissant qu’arrogant dont les actes téméraires déclenchent une guerre ancestrale. Banni et envoyé sur Terre, par son père Odin, il est condamné à vivre parmi les humains. Mais lorsque les forces du mal de son royaume s’apprêtent à se déchaîner sur la Terre, Thor va apprendre à se comporter en véritable héros…




Le subjectif : Thor est un personnage atypique de la galerie de super-héros de Marvel. Tout simplement car il est des seuls (voire, à ma connaissance, l'unique) héros emprunté à un autre univers, en l'occurrence la mythologie germanique. Non pas qu'un Thor existe plus qu'un Namor (le Prince des mers chez Marvel, par exemple), mais il subsiste au delà des comics, dans l'inconscient collectif. D'autant plus que maintenant, grâce au projet The Avengers et à la nouvelle vague de super-héros déferlant sur les salles de cinéma, le dieu du tonnerre a droit à son adaptation sur grand écran. Une aubaine pour tous les inconditionnels du fils d'Odin, frère de Loki et détenteur du marteau Mjölnir. Un léger haussement d'épaules pour tous les autres qui ne connaîtraient pas en profondeur les mythes et récits de Thor.

mardi 19 avril 2011

| Avis ¦ Sucker Punch, du cinéma avec un grand ©


Sucker Punch de Zack Snyder


SF-Action foutraque, USA, 2011, 1H50
Avec Emily Browning, Abbie Cornish, Oscar Isaac 
Sortie le 30 mars 2011


L'objectif : Fermez les yeux. Libérez-vous l'esprit. Rien ne vous prépare à ce qui va suivre. Bienvenue dans l'imaginaire débordant d'une jeune fille dont les rêves sont la seule échappatoire à sa vie cauchemardesque… S'affranchissant des contraintes de temps et d'espace, elle est libre d'aller là où l'entraîne son imagination, jusqu'à brouiller la frontière entre réalité et fantasme… Enfermée contre son gré, Babydoll (E. Browning) a toujours envie de se battre pour reconquérir sa liberté. Combative, elle pousse quatre autres jeunes filles – la timorée Sweet Pea (A. Cornish), Rocket la grande gueule, Blondie la futée, et la loyale Amber – à s'unir pour échapper à leurs redoutables ravisseurs, Blue (O. Isaac) et Madame Gorski – avant que le mystérieux High Roller ne vienne s'emparer de Babydoll. Avec Babydoll à leur tête, les filles partent en guerre contre des créatures fantastiques, des samouraïs et des serpents, grâce à un arsenal virtuel et à l'aide d'un Sage. Mais ce n'est qu'à ce prix qu'elles pourront – peut-être – recouvrer la liberté….




Le subjectif : Il y a des réalisateurs que l'on croit connaître, et que l'on reconnaît et retrouve dans des productions sinon similaires, en tout cas identifiables. C'est une qualité, un peu comme lorsque la patte d'un écrivain nous permet de le retrouver dans chacune de ses œuvres. Sans être exhaustif, on peut citer ici le bric-à-brac onirique de Michel Gondry ou la poésie morbide et sociale de Bong Joon-ho. C'est aussi un petit défaut, quand ces réalisateurs n'arrivent pas à se sortir d'un genre bien particulier (le kaboom de Michael Bay, les twists finals de M. Night Shyamalan ou les navets successifs de Paul W.S. Anderson). Puis il y a ceux qui prônent l'éclectisme cinématographique, au risque de dérouter : diviser pour mieux régner. Des talents comme Danny Boyle, Alejandro Amenábar ou Stanley Kubrick qui savent manier différents styles (du drame social au film de genre, de guerre, en passant par la SF ou le film historique). Zack Snyder (j'y viens), éphèbe de la pub (il a tourné pour, et fait brillé toutes les plus grandes marques de la planète), puis nouvelle starlette d'Hollywood avec son esthétisme new-look, n'entre dans aucune de ces catégories.

lundi 18 avril 2011

| Avis ¦ Rango, Western façon camé-Leone

Rango de Gore Verbinski


Film d'aventure d'animation, USA, 2011, 1H40
Avec les voix originales de Johnny Depp, Isla Fisher, Abigail Breslin
Sortie le 23 mars 2011

L'objectif : Alors qu'il mène sa vie sans histoire d'animal de compagnie, Rango, caméléon peu aventurier, est en pleine crise d'identité : à quoi bon avoir des ambitions quand tout ce qu'on vous demande, c'est de vous fondre dans la masse ? Un jour, Rango échoue par hasard dans la petite ville de Poussière, dans l'Ouest sauvage, où de sournoises créatures venues du désert font régner la terreur. Contre toute attente, notre caméléon, qui ne brille pas par son courage, comprend qu'il peut enfin se rendre utile. Dernier espoir des habitants de Poussière, Rango s'improvise shérif et n'a d'autre choix que d'assumer ses nouvelles fonctions. Affrontant des personnages plus extravagants les uns que les autres, Rango va-t-il devenir le héros qu'il se contentait jusque-là d'imiter ?



Le subjectif : Dans le (grand) monde de l'animation, on peut dire que l'année 2010 fut une année faste. Pixar et Disney (Toy Story 3, Raiponce, La Princesse et la Grenouille), DreamWorks (Shrek 4, Dragons), et même Universal (Moi, moche et méchant) se sont livrés une guerre sans merci. Si, sur le territoire français, c'est DreamWorks et le dernier opus des aventures de l'ogre vert qui sont sortis gagnants au box-office, la critique et la profession ont quant à elles plutôt célébré le dernier film de la bande à Woody et Buzz. Toy Story a gagné son deuxième Oscar (le 1er pour celui de Meilleur film d'animation, Toy Story 1 et 2 n'ayant pas pu glaner cette distinction en 1996 et 99, puisqu'elle n'existe que depuis 2001) et a confirmé la domination des papas de Mickey sur le monde du film d'animation. Alors quoi ? Gore Verbinski peut-il, au même titre qu'un Wes Anderson l'an dernier (avec son renard-tistique Fantastic Mr Fox), déjouer les plans de ces magnats du dessin animé et imposer sa patte graphique avec Rango ?

samedi 2 avril 2011

| Avis ¦ Battle Los Angeles, Marines contre aliens


Battle Los Angeles de Jonathan Liebesman


SF - Action, USA, 2011, 1H56
Avec Aaron Eckhart, Michelle Rodriguez, Michael Pena
Sortie le 16 mars 2011


L'objectif : Au camp Pendleton, base militaire située à proximité de Los Angeles, un groupe de Marines, dirigé par le sergent Michael Nantz, est appelé à riposter immédiatement à l'une des nombreuses attaques qui touchent les littoraux à travers le monde. Le sergent Nantz et ses hommes vont mener une bataille acharnée contre un ennemi mystérieux qui est déterminé à s'emparer de l'approvisionnement en eau et à détruire tout sur son passage.



Le subjectif :  Il y a des moments comme ça, où des sujets « bankables » envahissent par vagues les écrans de cinéma. Et les films de genre et d'action s'en tirent plutôt bien ces dernières années, ayant vu le retour en force des zombies puis des vampires au début de ce siècle, et voyant ces temps-ci renaître le mythe de l'invasion extra-terrestre. Jusque là un peu boudés par Hollywood, les aliens sont en train de refaire parler d'eux. Après une renaissance « next gen » et finalement assez low-cost (Cloverfield, District 9, Monsters, Skyline), les petits hommes verts s'attaquent de nouveau à leur plus bel adversaire : les Marines américains.
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