mardi 19 avril 2011

| Avis ¦ Sucker Punch, du cinéma avec un grand ©


Sucker Punch de Zack Snyder


SF-Action foutraque, USA, 2011, 1H50
Avec Emily Browning, Abbie Cornish, Oscar Isaac 
Sortie le 30 mars 2011


L'objectif : Fermez les yeux. Libérez-vous l'esprit. Rien ne vous prépare à ce qui va suivre. Bienvenue dans l'imaginaire débordant d'une jeune fille dont les rêves sont la seule échappatoire à sa vie cauchemardesque… S'affranchissant des contraintes de temps et d'espace, elle est libre d'aller là où l'entraîne son imagination, jusqu'à brouiller la frontière entre réalité et fantasme… Enfermée contre son gré, Babydoll (E. Browning) a toujours envie de se battre pour reconquérir sa liberté. Combative, elle pousse quatre autres jeunes filles – la timorée Sweet Pea (A. Cornish), Rocket la grande gueule, Blondie la futée, et la loyale Amber – à s'unir pour échapper à leurs redoutables ravisseurs, Blue (O. Isaac) et Madame Gorski – avant que le mystérieux High Roller ne vienne s'emparer de Babydoll. Avec Babydoll à leur tête, les filles partent en guerre contre des créatures fantastiques, des samouraïs et des serpents, grâce à un arsenal virtuel et à l'aide d'un Sage. Mais ce n'est qu'à ce prix qu'elles pourront – peut-être – recouvrer la liberté….




Le subjectif : Il y a des réalisateurs que l'on croit connaître, et que l'on reconnaît et retrouve dans des productions sinon similaires, en tout cas identifiables. C'est une qualité, un peu comme lorsque la patte d'un écrivain nous permet de le retrouver dans chacune de ses œuvres. Sans être exhaustif, on peut citer ici le bric-à-brac onirique de Michel Gondry ou la poésie morbide et sociale de Bong Joon-ho. C'est aussi un petit défaut, quand ces réalisateurs n'arrivent pas à se sortir d'un genre bien particulier (le kaboom de Michael Bay, les twists finals de M. Night Shyamalan ou les navets successifs de Paul W.S. Anderson). Puis il y a ceux qui prônent l'éclectisme cinématographique, au risque de dérouter : diviser pour mieux régner. Des talents comme Danny Boyle, Alejandro Amenábar ou Stanley Kubrick qui savent manier différents styles (du drame social au film de genre, de guerre, en passant par la SF ou le film historique). Zack Snyder (j'y viens), éphèbe de la pub (il a tourné pour, et fait brillé toutes les plus grandes marques de la planète), puis nouvelle starlette d'Hollywood avec son esthétisme new-look, n'entre dans aucune de ces catégories.

lundi 18 avril 2011

| Avis ¦ Rango, Western façon camé-Leone

Rango de Gore Verbinski


Film d'aventure d'animation, USA, 2011, 1H40
Avec les voix originales de Johnny Depp, Isla Fisher, Abigail Breslin
Sortie le 23 mars 2011

L'objectif : Alors qu'il mène sa vie sans histoire d'animal de compagnie, Rango, caméléon peu aventurier, est en pleine crise d'identité : à quoi bon avoir des ambitions quand tout ce qu'on vous demande, c'est de vous fondre dans la masse ? Un jour, Rango échoue par hasard dans la petite ville de Poussière, dans l'Ouest sauvage, où de sournoises créatures venues du désert font régner la terreur. Contre toute attente, notre caméléon, qui ne brille pas par son courage, comprend qu'il peut enfin se rendre utile. Dernier espoir des habitants de Poussière, Rango s'improvise shérif et n'a d'autre choix que d'assumer ses nouvelles fonctions. Affrontant des personnages plus extravagants les uns que les autres, Rango va-t-il devenir le héros qu'il se contentait jusque-là d'imiter ?



Le subjectif : Dans le (grand) monde de l'animation, on peut dire que l'année 2010 fut une année faste. Pixar et Disney (Toy Story 3, Raiponce, La Princesse et la Grenouille), DreamWorks (Shrek 4, Dragons), et même Universal (Moi, moche et méchant) se sont livrés une guerre sans merci. Si, sur le territoire français, c'est DreamWorks et le dernier opus des aventures de l'ogre vert qui sont sortis gagnants au box-office, la critique et la profession ont quant à elles plutôt célébré le dernier film de la bande à Woody et Buzz. Toy Story a gagné son deuxième Oscar (le 1er pour celui de Meilleur film d'animation, Toy Story 1 et 2 n'ayant pas pu glaner cette distinction en 1996 et 99, puisqu'elle n'existe que depuis 2001) et a confirmé la domination des papas de Mickey sur le monde du film d'animation. Alors quoi ? Gore Verbinski peut-il, au même titre qu'un Wes Anderson l'an dernier (avec son renard-tistique Fantastic Mr Fox), déjouer les plans de ces magnats du dessin animé et imposer sa patte graphique avec Rango ?

samedi 2 avril 2011

| Avis ¦ Battle Los Angeles, Marines contre aliens


Battle Los Angeles de Jonathan Liebesman


SF - Action, USA, 2011, 1H56
Avec Aaron Eckhart, Michelle Rodriguez, Michael Pena
Sortie le 16 mars 2011


L'objectif : Au camp Pendleton, base militaire située à proximité de Los Angeles, un groupe de Marines, dirigé par le sergent Michael Nantz, est appelé à riposter immédiatement à l'une des nombreuses attaques qui touchent les littoraux à travers le monde. Le sergent Nantz et ses hommes vont mener une bataille acharnée contre un ennemi mystérieux qui est déterminé à s'emparer de l'approvisionnement en eau et à détruire tout sur son passage.



Le subjectif :  Il y a des moments comme ça, où des sujets « bankables » envahissent par vagues les écrans de cinéma. Et les films de genre et d'action s'en tirent plutôt bien ces dernières années, ayant vu le retour en force des zombies puis des vampires au début de ce siècle, et voyant ces temps-ci renaître le mythe de l'invasion extra-terrestre. Jusque là un peu boudés par Hollywood, les aliens sont en train de refaire parler d'eux. Après une renaissance « next gen » et finalement assez low-cost (Cloverfield, District 9, Monsters, Skyline), les petits hommes verts s'attaquent de nouveau à leur plus bel adversaire : les Marines américains.
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