Sucker Punch de Zack Snyder
SF-Action foutraque, USA, 2011, 1H50
Avec Emily Browning, Abbie Cornish, Oscar Isaac
Sortie le 30 mars 2011
L'objectif : Fermez les yeux. Libérez-vous l'esprit. Rien ne vous prépare à ce qui va suivre. Bienvenue dans l'imaginaire débordant d'une jeune fille dont les rêves sont la seule échappatoire à sa vie cauchemardesque… S'affranchissant des contraintes de temps et d'espace, elle est libre d'aller là où l'entraîne son imagination, jusqu'à brouiller la frontière entre réalité et fantasme… Enfermée contre son gré, Babydoll (E. Browning) a toujours envie de se battre pour reconquérir sa liberté. Combative, elle pousse quatre autres jeunes filles – la timorée Sweet Pea (A. Cornish), Rocket la grande gueule, Blondie la futée, et la loyale Amber – à s'unir pour échapper à leurs redoutables ravisseurs, Blue (O. Isaac) et Madame Gorski – avant que le mystérieux High Roller ne vienne s'emparer de Babydoll. Avec Babydoll à leur tête, les filles partent en guerre contre des créatures fantastiques, des samouraïs et des serpents, grâce à un arsenal virtuel et à l'aide d'un Sage. Mais ce n'est qu'à ce prix qu'elles pourront – peut-être – recouvrer la liberté….
Le subjectif : Il y a des réalisateurs que l'on croit connaître, et que l'on reconnaît et retrouve dans des productions sinon similaires, en tout cas identifiables. C'est une qualité, un peu comme lorsque la patte d'un écrivain nous permet de le retrouver dans chacune de ses œuvres. Sans être exhaustif, on peut citer ici le bric-à-brac onirique de Michel Gondry ou la poésie morbide et sociale de Bong Joon-ho. C'est aussi un petit défaut, quand ces réalisateurs n'arrivent pas à se sortir d'un genre bien particulier (le kaboom de Michael Bay, les twists finals de M. Night Shyamalan ou les navets successifs de Paul W.S. Anderson). Puis il y a ceux qui prônent l'éclectisme cinématographique, au risque de dérouter : diviser pour mieux régner. Des talents comme Danny Boyle, Alejandro Amenábar ou Stanley Kubrick qui savent manier différents styles (du drame social au film de genre, de guerre, en passant par la SF ou le film historique). Zack Snyder (j'y viens), éphèbe de la pub (il a tourné pour, et fait brillé toutes les plus grandes marques de la planète), puis nouvelle starlette d'Hollywood avec son esthétisme new-look, n'entre dans aucune de ces catégories.