mercredi 30 mai 2012

| Avis ¦ Prometheus, la SF sans les frissons



Prometheus de Ridley Scott


SF, épouvante-horreur, USA, 2012, 2H03
Avec Michael Fassbender, Charlize Theron, Noomi Rapace
Sortie le 30 mai 2012


L'objectif : Une équipe d’explorateurs découvre un indice sur l’origine de l’humanité sur Terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage fascinant jusqu’aux recoins les plus sombres de l’univers. Là-bas, un affrontement terrifiant qui décidera de l’avenir de l’humanité les attend.



Le subjectif : Trente ans qu'on attendait ça... Plus de trois décennies après le monument Alien, le huitième passager, Ridley Scott revient à la science-fiction. Et pas avec n'importe quel film : Prometheus, longtemps introduit comme la préquelle de la saga Alien, et aujourd'hui présenté comme l'explication de nombreux points de la franchise, devait être une claque intersidérale. Le long-métrage a d'ailleurs bénéficié d'une campagne de présentation et de communication rarement vue ailleurs, permettant d'un côté de gagner quelques millions de fans, et de l'autre de faire beaucoup couler d'encre.

samedi 26 mai 2012

| Le Film du samedi soir ¦ Les Bouchers verts

Avant-propos : Avec ce concept de « Film du samedi soir », je choisis de vous parler d'un petit métrage qui me tient à cœur. Il s'agit, chaque semaine, de fouiller mes étagères de DVD pour mettre en avant une petite comédie sans prétention, une série B bien barrée, un film d'horreur poussiéreux, une aventure de gosses oubliée... Bref, sortir du placard des trucs qui me font vibrer et aimer le cinéma, des productions totalement mésestimées, méprisées ou méconnues, et que j'estime être le remède parfait pour vos silencieuses soirées de samedi. Et vous savez quoi ? ça tombe bien, ce soir, on est justement samedi...











Les Bouchers verts d'Anders Thomas Jensen

Comédie, Danemark, 2003, 1H39
Avec Nikolaj Lie Kaas, Mads Mikkelsen, Line Kruse
Sortie le 26 janvier 2005

L'histoire : Deux amis, l'ambitieux Svend et Bjarne le rêveur, décident de monter leur propre boucherie afin d'échapper à un patron étouffant. La clientèle se fait rare jusqu'à ce que leur ancien employeur les mette à l'épreuve en leur offrant d'organiser le dîner du Rotary Club. La chance tourne à la suite d'un malencontreux accident qui permettra à Svend d'offrir, une recette "sauce maison", une viande à la saveur très originale mais à l'approvisionnement plus que délicat... 



En matière de cinéma, quand on dit "danois", on pense généralement à Lars von Trier et son Dogme, au phénomène Nicolas Winding Refn (la trilogie Pusher, Bronson, Drive, etc.) ou encore aux premiers Millenium. Il existe pourtant, aussi, un réalisateur talentueux et corrosif en diable, j'ai nommé Anders Thomas Jensen. Le jeune homme, quarante ans tout juste, a plusieurs comédies étranges à son actif, comme ces Bouchers verts, produit en 2003 et sorti trois ans plus tard chez nous. Opaque de premier abord, le style du Danois peut vite devenir jubilatoire, pour qui veut bien entrer dans son univers...

mercredi 23 mai 2012

| Avis ¦ Sur la route, Kerouac s'égare du côté de chez Salles



Sur la route de Walter Salles


Drame, road-movie, France / USA / UK, 2012, 2H20
Avec Garrett Hedlund, Sam Riley, Kristen Stewart
Sortie le 23 mai 2012
(Compétition officielle - Cannes 2012)

L'objectif : Au lendemain de la mort de son père, Sal Paradise, apprenti écrivain new-yorkais, rencontre Dean Moriarty, jeune ex-taulard au charme ravageur, marié à la très libre et très séduisante Marylou. Entre Sal et Dean, l’entente est immédiate et fusionnelle. Décidés à ne pas se laisser enfermer dans une vie trop étriquée, les deux amis rompent leurs attaches et prennent la route avec Marylou. Assoiffés de liberté, les trois jeunes gens partent à la rencontre du monde, des autres et d’eux-mêmes.



Le subjectif : Aujourd'hui, une grande majorité des sorties en salles concerne des portages. Livres, séries télé, bande-dessinées voire jeux-vidéos permettent aux producteurs de calmer leur soif d'histoires à raconter - et à vendre. Plus grand pourvoyeur de ces récits, et source d'inspiration inépuisable, la littérature ne s'est pourtant que trop rarement retrouvée dans ces "adaptations ciné". Hormis quelques grandes sagas (Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux, Twilight, etc.), le roman - et notamment celui adulé et reconnu comme culte - a toujours eu du mal à recréer à l'écran le succès qui était le sien chez les libraires. Exemples avec Moins que zéro ou Factotum, deux films tombés aux oubliettes alors que le matériau original - de Brett Easton Ellis et Charles Bukowski - a marqué la littérature américaine et mondiale.

samedi 19 mai 2012

| Le Film du samedi soir ¦ La Jungle

Avant-propos : Avec ce concept de « Film du samedi soir », je choisis de vous parler d'un petit métrage qui me tient à cœur. Il s'agit, chaque semaine, de fouiller mes étagères de DVD pour mettre en avant une petite comédie sans prétention, une série B bien barrée, un film d'horreur poussiéreux, une aventure de gosses oubliée... Bref, sortir du placard des trucs qui me font vibrer et aimer le cinéma, des productions totalement mésestimées, méprisées ou méconnues, et que j'estime être le remède parfait pour vos silencieuses soirées de samedi. Et vous savez quoi ? ça tombe bien, ce soir, on est justement samedi...



 La Jungle de Matthieu Delaporte

Comédie, France, 2005, 1H39
Avec Patrick Mille, Guillaume Gallienne, Olivia Magnani
Sortie le 12 juillet 2006

L'histoire : Comment survivre 7 jours, 7 nuits, avec 7 euros dans la Jungle parisienne ?
C'est le pari stupide que vont faire Vincent et Mathias, deux fils-à-papa inséparables depuis l'enfance qui vivent encore aux crochets de leurs parents. Commence alors pour eux une grande aventure au coin de la rue...



Tout commence par un pari : prouver qu'ils peuvent tenir sept jours et sept nuits dans Paris sans l'aide de personne, avec sept euros. "Ils", ce sont Vincent et Mathias, deux colocataires au crochet de la société, ou plutôt du père du premier. Deux jeunes hommes totalement opposés. L'un flambeur et glandeur, grande gueule et donneur de leçon, qui prend la vie avec cynisme et ironie, sans jamais travailler : c'est Vincent, campé par Patrick Mille, le "Jef" de 99 Francs. L'autre est beaucoup plus mesuré, réservé, timide, il s'écrase derrière l'assurance de son ami et se "cache" derrière ses études longues durées : c'est Mathias, alias Guillaume Gallienne, un second rôle brillant qu'on s’enchante de retrouver au premier plan.

vendredi 18 mai 2012

| Avis ¦ De rouille et d'os, Audiard remet ça




De rouille et d'os de Jacques Audiard


Drame, Belgique / France, 2012, 1H55
Avec Marion Cotillard, Matthias Schoenaerts, Armand Verdure
Sortie le 17 mai 2012 
(Compétition officielle - Cannes 2012)

L'objectif : Ça commence dans le Nord. Ali se retrouve avec Sam, 5 ans, sur les bras. C’est son fils, il le connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. Là-bas, c’est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son pavillon, elle s’occupe du petit et il fait beau. A la suite d’une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone. Il est pauvre ; elle est belle et pleine d’assurance. C’est une princesse. Tout les oppose. Stéphanie est dresseuse d’orques au Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu’un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau. Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal d’illusions. Il va l’aider simplement, sans compassion, sans pitié. Elle va revivre.



Le subjectif : Au moment de savourer les derniers instants du précédent film de Jacques Audiard, Un prophète, de battre mon cœur s'était arrêté. Bouleversé par ce long-métrage au rythme et à la tension implacables, j'avais quitté la salle glacé mais bouillant, emprunt de tourments, balayé de sentiments vraiment différents. Cette année, avec De rouille et d'os, j'étais presque certain de revivre le même choc. Bande-annonce, critiques, casting : tout concordait pour que la claque, une fois encore, soit au rendez-vous. Et pourtant, si j'ai choisi d'attribuer cette note maximale et surtout ce statut de chef d’œuvre au sixième film du chauve au chapeau, c'est seulement après une grande indécision ; une perplexité qui berce encore la danse nocturne de mes doigts sur le clavier bichromatique. Mais une œuvre qui demande autant de temps au temps ne méritait pas de compromis. Pas de notes médianes, pas d'avis mesuré. Entre déception et réussite, j'ai tranché pour la seconde.

jeudi 17 mai 2012

| Avis ¦ Moonrise Kingdom, comédie romantique et poétique



Moonrise Kingdom de Wes Anderson


Comédie dramatique, USA, 2012, 1H34
Avec Bruce Willis, Edward Norton, Bill Murray
Sortie le 16 mai 2012
(Compétition officielle - Cannes 2012)

L'objectif : Sur une île au large de la Nouvelle-Angleterre, au cœur de l’été 1965, Suzy et Sam, douze ans, tombent amoureux, concluent un pacte secret et s’enfuient ensemble. Alors que chacun se mobilise pour les retrouver, une violente tempête s’approche des côtes et va bouleverser davantage encore la vie de la communauté.



Le subjectif : Comme le fait justement remarquer son personnage principal, Sam, interprété par le jeune Jared Gilman, "la poésie ce n'est pas que des rimes, c'est de la créativité". C'est un peu, beaucoup, à la folie, passionnément comme cela que pourrait se définir l’œuvre de Wes Anderson. Au travers de ce Moonrise Kingdom, qui fait l'ouverture du 65e Festival de Cannes, mais aussi de ses précédents longs-métrages, comme le plus connu La Famille Tenenbaum ou le magnifique Fantastic Mr Fox. De la poésie inventive, de la créativité douce, dure et drôle à la fois : une sorte de 3D artisanale et familiale qui donne lieu à chaque fois à des résultats étonnants, émouvants, mais jamais ennuyeux.

mercredi 16 mai 2012

| Avis ¦ Avengers, super film choral

Avengers de Joss Whedon


Action, Marvel, USA, 2012, 2H22
Avec Robert Downey Jr., Chris Evans, Mark Ruffalo
Sortie le 25 avril 2012



L'objectif : Lorsque Nick Fury, le directeur du S.H.I.E.L.D., l'organisation qui préserve la paix au plan mondial, cherche à former une équipe de choc pour empêcher la destruction du monde, Iron Man, Hulk, Thor, Captain America, Hawkeye et Black Widow répondent présents. Les Avengers ont beau constituer la plus fantastique des équipes, il leur reste encore à apprendre à travailler ensemble, et non les uns contre les autres, d'autant que le redoutable Loki a réussi à accéder au Cube Cosmique et à son pouvoir illimité...

 
Le subjectif : Le projet trottait depuis quelques années dans les têtes pensantes de la Maison des Idées (alias Marvel), mais il n'a vu le jour sur nos écrans qu'en 2008. Samuel L. Jackson, sous les traits de Nick Fury, venait de faire une apparition éclair mais ô combien déterminante à la fin du premier Iron Man. C'était acté, la décision de réunir la super-équipe des Vengeurs était prise. Quatre ans et autant de long-métrages auto-produits plus tard (L'Incroyable Hulk, Iron Man 2, Thor et Captain America : First Avenger), voici ce film choral tant attendu, dopé aux millions. Avengers : le rassemblement c'est maintenant !

samedi 12 mai 2012

| Le Film du samedi soir ¦ Small Soldiers

Avant-propos : Avec ce concept de « Film du samedi soir », je choisis de vous parler d'un petit métrage qui me tient à cœur. Il s'agit, chaque semaine, de fouiller mes étagères de DVD pour mettre en avant une petite comédie sans prétention, une série B bien barrée, un film d'horreur poussiéreux, une aventure de gosses oubliée... Bref, sortir du placard des trucs qui me font vibrer et aimer le cinéma, des productions totalement mésestimées, méprisées ou méconnues, et que j'estime être le remède parfait pour vos silencieuses soirées de samedi. Et vous savez quoi ? ça tombe bien, ce soir, on est justement samedi...

Small Soldiers de Joe Dante


Action, Aventure, USA, 1998, 1H50
Avec Kirsten Dunst, Gregory Smith, Jay Mohr
Sortie le 21 octobre 1998

L'histoire : Alan Abernathy est un adolescent trop remuant pour la petite bourgade de l'Ohio où il habite. Expulsé du lycée pour une innocente plaisanterie, il aimerait se racheter aux yeux de son père, marchand de jouets. Un jour où son père part en voyage d'affaires, il prend sur lui de renouveler un stock de jouets désuets. C'est ainsi qu'il obtient une douzaine de figurines d'action : un commando d'élite super-musclé et une tribu de monstres patauds, les Gorgonites. Comment pouvait-il se douter que ces charmants jouets étaient programmés pour s'entretuer et semer la panique ?



Si je vous dis "Joe Dante", "comédie d'aventure" et "petites bestioles inquiétantes", vous me dîtes... Gremlins ? Bien sûr ! Mais pas seulement... Une grosse décennie après le célèbre diptyque fantastique, un autre film d'aventure au ton décalé sortait sur les écrans du monde entier. Vendu à tort comme un long-métrage destiné aux plus jeunes, Small Soldiers revêtait en réalité le parfait costume de la satyre. Voyez plutôt : le spectateur y croisait des jouets devenus si intelligents et perfectionnés qu'ils s'en prenaient aux humains. Sans oublier que le rôle des méchants parmi tous les jouets était ici attribué aux soldats américains... Tout un programme.

jeudi 10 mai 2012

| Avis ¦ Dark Shadows, (presque) pas d'ombre au tableau




Dark Shadows, de Tim Burton


Comédie, fantastique, USA, 2012, 1H52
Avec Johnny Depp, Michelle Pfeiffer, Eva Green
Sortie le 9 mai 2012


L'objectif : En 1752, Joshua et Naomi Collins quittent Liverpool, en Angleterre, pour prendre la mer avec leur jeune fils Barnabas, et commencer une nouvelle vie en Amérique. Mais même un océan ne parvient pas à les éloigner de la terrible malédiction qui s’est abattue sur leur famille. Vingt années passent et Barnabas (Johnny Depp) a le monde à ses pieds, ou du moins la ville de Collinsport, dans le Maine. Riche et puissant, c’est un séducteur invétéré… jusqu’à ce qu’il commette la grave erreur de briser le cœur d'Angélique Bouchard (Eva Green). C’est une sorcière, dans tous les sens du terme, qui lui jette un sort bien plus maléfique que la mort : celui d’être transformé en vampire et enterré vivant. Deux siècles plus tard, Barnabas est libéré de sa tombe par inadvertance et débarque en 1972 dans un monde totalement transformé…



Le subjectif : Alors qu'il s'expose en ce moment à la cinémathèque française, Tim Burton revient en force dans les salles obscures. Avant l'adaptation de son court métrage d'animation Frankenweenie, programmé le 31 octobre chez nous, et après le succès (commercial) d'Alice au pays des merveilles, qui a récolté plus d'un milliard de dollars de recettes et deux Oscars en 2010, le Californien présente Dark Shadows. Le réalisateur y retrouve un style et un acteur qui le subliment ; Johnny Depp étant une nouvelle fois le personnage principal.

samedi 5 mai 2012

| Le Film du samedi soir ¦ Arac Attack

Avant-propos : Avec ce concept de « Film du samedi soir », je choisis de vous parler d'un petit métrage qui me tient à cœur. Il s'agit, chaque semaine, de fouiller mes étagères de DVD pour mettre en avant une petite comédie sans prétention, une série B bien barrée, un film d'horreur poussiéreux, une aventure de gosses oubliée... Bref, sortir du placard des trucs qui me font vibrer et aimer le cinéma, des productions totalement mésestimées, méprisées ou méconnues, et que j'estime être le remède parfait pour vos silencieuses soirées de samedi. Et vous savez quoi ? ça tombe bien, ce soir, on est justement samedi...

Arac Attack d'Ellory Elkayem

Comédie horrifique, USA/Australie, 2001, 1H38
Avec David Arquette, Scott Terra, Scarlett Johansson
Sortie le 31 juillet 2002

L'histoire : Les habitants d'une petite cité minière se retrouvent confrontés à une horde redoutable d'araignées géantes et affamées. L'ingénieur Chris McCormick (David Arquette) et son ex-petite amie, le shérif Samantha Parker, vont unir leurs forces pour lutter contre ces monstres à huit pattes résultant d'un déversement de déchets toxiques.


Avec son budget de 30 millions de $, son casting sympathique mais sans tête d'affiche et son statut de pastiche bienveillante des productions SF horrifiques des années 50 - celles où on voyait des insectes et autres animaux géants détruire des villes - Arac Attack se présente comme une honnête et sincère série B, tendant fortement vers le Z. Hommage ou parodie oblige, après une première phrase savoureuse ("Do you know fear ?"), le film s'ouvre d'ailleurs sur une scène habituelle du genre.

mercredi 2 mai 2012

| Avis ¦ La Cabane dans les bois, l'autre maison des idées

La Cabane dans les bois de Drew Goddard


Thriller-horreur, USA, 2012, 1H35
Avec Kristen Connolly, Chris Hemsworth, Anna Hutchison
Sortie le 2 mai 2012


L'objectif : Cinq amis partent passer le week-end dans une cabane perdue au fond des bois. Ils n’ont aucune idée du cauchemar qui les y attend, ni de ce que cache vraiment la cabane dans les bois…
Signé par deux maîtres de l’horreur, Joss Whedon et Drew Goddard, voici un film qui réinvente et repousse toutes les conventions du genre. Attendez-vous à découvrir un nouveau niveau de terreur…


Le subjectif : Quand on voit, au cinéma, cinq jeunes gens (une dépravée, un sportif - alias Chris Hemsworth, le Thor d'Avengers, un intello, un fumeur d'herbe et une sainte-nitouche) s'apprêter à passer quelques jours dans une maison abandonnée, au beau milieu de nulle part, on a une impression de déjà-vu. Mais loin de se calquer sur ces codes du slasher américain type, La Cabane dans les bois va s'évertuer à les disséquer, les détourer, les mettre en valeur. L'idée de Joss Whedon (le papa de Buffy contre les vampires, et qui vient d'écrire et réaliser Avengers) et de Drew Goddard, le réalisateur, est de prendre le spectateur par surprise, à rebrousse-poils (de loup-garou, bien sûr), tout en rendant un hommage appuyé (mais teinté de second-degré) à ce type de productions.
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