mercredi 29 août 2012

| Avis ¦ Moi, député, les barges du pouvoir




Moi, député de Jay Roach

 

Comédie, USA, 2012, 1H37
Avec Will Ferrell, Zach Galifianakis, Jason Sudeikis 
Sortie le 29 août 2012


L'objectif : Lorsque le député chevronné Cam Brady commet une gaffe monumentale en public à l'approche des élections, un tandem de PDG milliardaires entend bien en profiter pour placer leur candidat et étendre leur influence sur leur fief, en Caroline du Nord. Leur homme n'est autre que le candide Marty Huggins qui dirige l'office du tourisme du coin. Si, au départ, Marty ne semble pas le candidat idéal, il ne tarde pas à se révéler un redoutable concurrent pour le charismatique Cam grâce à l'aide de ses bienfaiteurs, d'un directeur de campagne sans vergogne et des relations de ses parents dans la politique. Alors que le jour du scrutin approche, les deux hommes s'engagent dans un combat impitoyable : désormais, tous les coups sont permis entre Cam et Marty qui n'hésitent plus à s'insulter et à en venir aux mains dans un affrontement à mort. Car dans cet univers où la déontologie n'existe plus depuis bien longtemps, la politique prouve qu'on peut encore faire reculer les limites des pires bassesses…



Le subjectif : Quoi de mieux qu'une période de campagne électorale pour promouvoir et sortir un film sur une... campagne électorale ? C'est en tout cas le contexte politique de Moi, député (The Campaign en VO), sur les écrans américains et français en ce mois d'août, soit en plein dernière ligne droite de l'opposition entre Républicains (Mitt Romney) et Démocrates (Barack Obama). S'il ne met pas en scène l'accession à la présidence nationale, le film de Jay Roach s'intéresse à un autre "combat de coqs" entre deux candidats aux élections législatives en Caroline du Nord. Le premier, Cam Brady, en position de faiblesse suite à une gaffe en direct à la télé, doit croiser le fer avec un nouveau venu, Marty Huggins, que rien ne semblait prédestiner à un tel destin...

vendredi 24 août 2012

| Le Film du samedi soir ¦ Bad Ass

Avant-propos : Avec ce concept de « Film du samedi soir », je choisis de vous parler d'un petit métrage qui me tient à cœur. Il s'agit, chaque semaine, de fouiller mes étagères de DVD pour mettre en avant une petite comédie sans prétention, une série B bien barrée, un film d'horreur poussiéreux, une aventure de gosses oubliée... Bref, sortir du placard des trucs qui me font vibrer et aimer le cinéma, des productions totalement mésestimées, méprisées ou méconnues, et que j'estime être le remède parfait pour vos silencieuses soirées de samedi. Et vous savez quoi ? ça tombe bien, ce soir, on est justement samedi...




Bad Ass de Craig Moss

Action, drame, USA, 2012, 1H30
Avec Danny Trejo, Ron Perlman, Andy Davoli
Sortie le 4 juillet 2012 (en DVD)



L'histoire : Ancien vétéran de la guerre du Vietnam devenu vendeur de hot-dogs, Frank Vega (Danny Trejo) est devenu du jour au lendemain un héros dans sa ville, grâce à une vidéo diffusé sur Internet où il tabasse deux skinheads dans un bus dans lequel ils importunait les passagers, dont Vega. Trois mois après cet événement, Frank s'installe dans la maison de sa défunte mère avec son meilleur ami, Klondike. Quand ce dernier est assassiné par deux gangsters, Frank, irrité par l'inaction de la police, décide de venger ce dernier et de faire régner lui-même la justice... 


A l'occasion de la sortie ce mercredi d'Expendables 2, j'ai décidé de prolonger un peu plus l'expérience "last action heroes" en vous parlant de Bad Ass, un (énième) DTV du samedi soir. Ici, point de Stallone, Chuck Norris ou Schwarzy, mais une icône d'un cinéma qu'on pourrait qualifier de "B", de type "grindhouse", j'ai nommé Danny Trejo. Le héros de Machete - réalisé par son cousin Robert Rodriguez qui lui offrira une suite en 2014 - y joue le rôle d'un vétéran de la guerre du Vietnam à qui la vie n'a pas vraiment souri. Frank Vega, c'est son nom, se retrouve à soixante ans passés à vendre des hot-dogs et à occuper la maison pavillonnaire de sa mère défunte. On est bien loin des machettes ou autres "expendables". Mais sa vie va changer au détour d'un bus. Après y avoir sauvé un vieillard, en bottant les fesses de deux skinheads, devant des millions d'yeux ébahis et enthousiasmés - la scène ayant été filmée puis postée sur internet - Frank Vega le vendeur de saucisses en pantacourt et sac-banane va devenir... Bad Ass !

mercredi 22 août 2012

| Avis ¦ Expendables 2, hall of fame du kaboom

Expendables 2 de Simon West

 

Action, aventure, USA, 2012, 1H42
Avec Sylvester Stallone, Jason Statham, Jean-Claude Van Damme
Sortie le 22 août 2012

L'objectif : Lorsque Mr. Church (B. Willis) engage Barney Ross (S. Stallone), Lee Christmas (J. Statham), Yin Yang (J. Li), Gunnar Jensen (D. Lundgren), Toll Road et Hale Caesar – et deux nouveaux, Billy The Kid et Maggie – l’opération semble facile. Mais quand l’un d’entre eux est tué, les Expendables jurent de le venger. Bien qu’en territoire hostile et donnés perdants, ils vont semer le chaos chez leurs adversaires, et se retrouver à tenter de déjouer une menace inattendue – cinq tonnes de plutonium capables de modifier l’équilibre des forces mondiales. Cette guerre-là n’est pourtant rien comparée à ce qu’ils vont faire subir à l’homme qui a sauvagement assassiné leur frère d’armes… Jean Vilain !



Le subjectif : On le pressentait, c'est désormais officiel : Sylverster "Sly" Stallone marque de son empreinte, avec The Expendables, une troisième saga de films d'action. Après les Rocky et Rambo, et après un premier épisode sorti il y a deux ans - dont il était le réalisateur - le New-Yorkais de 66 ans (!) remet donc le couvert. Au programme, toujours plus de baston et de légendes du septième (bag)art, malgré le désistement de Mickey Rourke. Les "habituels" Jason Statham, Dolph Lundgren et Jet Li seront ici épaulés par Liam Hemsworth (petit frère de Chris, alias Thor), l'actrice chinoise Yu Nan, ou encore... Chuck Norris. L'écran promet donc d'être bien rempli, d'autant qu'en face les coéquipiers de Sly auront fort à faire avec l'inépuisable Jean-Claude Van Damme. Tremble unité spéciale d'Expendables, Jean Vilain est sur votre route, et il n'est pas prêt à se laisser tuer comme un mouton !

samedi 18 août 2012

| Le Film du samedi soir ¦ The Messenger

Avant-propos : Avec ce concept de « Film du samedi soir », je choisis de vous parler d'un petit métrage qui me tient à cœur. Il s'agit, chaque semaine, de fouiller mes étagères de DVD pour mettre en avant une petite comédie sans prétention, une série B bien barrée, un film d'horreur poussiéreux, une aventure de gosses oubliée... Bref, sortir du placard des trucs qui me font vibrer et aimer le cinéma, des productions totalement mésestimées, méprisées ou méconnues, et que j'estime être le remède parfait pour vos silencieuses soirées de samedi. Et vous savez quoi ? ça tombe bien, ce soir, on est justement samedi...














The Messenger d'Oren Moverman

Drame, guerre, USA, 2009, 1H52
Avec Ben Foster, Woody Harrelson, Samantha Morton
Sortie le 6 juillet 2012 (en DVD)

L'histoire : Jeune officier, Will Montgomery (Ben Foster) est chargé d'une mission délicate : annoncer aux familles la nouvelle du décès d'un des leurs au combat. Il est formé par Anthony Stone (Woody Harrelson), un partenaire de travail avec qui les relations sont tendues... 



Après Detention et Triangle, je vous propose une nouvelle fois, pour ce Film du samedi soir, un long-métrage sorti chez nous directement en DVD. En juillet dernier, pour être tout à fait précis, soit près de trois ans après avoir fait le bonheur des festivaliers du monde entier, décrochant au passage quelques jolies récompenses. Outre un Ours d'argent à Berlin pour son scénario, ou le Grand prix (rien que ça) du festival de Deauville en 2009, The Messenger a été nommé deux fois l'année suivante aux Oscars (en tant que Meilleur acteur dans un second rôle, et Meilleur scénario original). Malgré ça, le premier film d'Oren Moverman n'a pas eu les honneurs des salles obscures françaises - ces mêmes-salles qui, faut-il le rappeler, accueillent volontiers des navets comme Effraction. Mais passons, et revenons sur cet excellent film du samedi soir : un mélodrame poignant sur les dommages collatéraux que provoquent les guerres.

mercredi 8 août 2012

| Avis ¦ Abraham Lincoln : Chasseur de vampires, l'odyssée d'Abe


Abraham Lincoln : Chasseur de vampires de Timur Bekmambetov


Action, fantastique, épouvante, USA, 2012, 1H45
Avec Benjamin Walker, Dominic Cooper, Anthony Mackie
Sortie le 8 août 2012



L'objectif : L'Histoire reconnait Abraham Lincoln comme le seizième président des États-Unis pour avoir sauvé l'Union et libéré des millions d'esclaves, mais avait cependant dissimulé la vérité cachée derrière la guerre de Sécession : sa chasse contre les morts-vivants, cent-quarante ans durant.



Le subjectif : Entre la resucée du film de danse sexy et la version masculine de Mes Meilleures Amies, j'ai choisi en ce mercredi 8 août de goûter au cinéma bis. De goûter à une production qui, rien qu'à son titre, fait frémir les plus ardents défenseurs du film de genre déviant, fantastique et décomplexé. Cette pépite, c'est Abraham Lincoln : Chasseurs de vampires. Adapté du roman homonyme de Seth Grahame-Smith par l'écrivain lui-même, et mis en boîte par Timur Bekmambetov, à qui l'on doit le diptyque Night / Day Watch et le très musclé Wanted, le long-métrage s'annonçait détonant. Mais connaissant l’œuvre originale - et le talent de l'écrivain pour le mélange des genres, Grahame-Smith étant également auteur du best-seller Orgueil et préjugés et zombies, qui abreuve en goules assoiffées de sang le monde romantique de Jane Austen - ainsi que le goût du réalisateur russe pour les épopées électriques et explosives, il n'y a rien d'étonnant.

samedi 4 août 2012

| Le Film du samedi soir ¦ Detention

Avant-propos : Avec ce concept de « Film du samedi soir », je choisis de vous parler d'un petit métrage qui me tient à cœur. Il s'agit, chaque semaine, de fouiller mes étagères de DVD pour mettre en avant une petite comédie sans prétention, une série B bien barrée, un film d'horreur poussiéreux, une aventure de gosses oubliée... Bref, sortir du placard des trucs qui me font vibrer et aimer le cinéma, des productions totalement mésestimées, méprisées ou méconnues, et que j'estime être le remède parfait pour vos silencieuses soirées de samedi. Et vous savez quoi ? ça tombe bien, ce soir, on est justement samedi...









Detention de Joseph Kahn

Comédie, épouvante-horreur, USA, 2011, 1H33
Avec Josh Hutcherson, Dane Cook, Spencer Locke
Sortie le 8 août 2012 (en DVD)

L'histoire : Adolescente paumée, Riley tente de survivre à la pression quotidienne d’un lycée complètement azimuté et frappé par un tueur tout droit échappé d’un authentique slasher. Mais l’établissement recèle aussi d’autres secrets...



Comme souvent avec le Film du samedi soir, je vais vous parler d'un petit bijou que vous ne trouverez en France qu'en DVD... Et encore, il vous faudra patienter quelques jours, puisque la-dite galette sortira seulement mercredi 8 août. Alors pourquoi tant de précipitation et d'excitation ? Parce que Detention est une petite bombe, un OVNI vidéo-ludique qui aurait certainement mérité mieux que de se retrouver dans votre ludothèque, coincé entre d'autres titres de son acabit comme Scott Pilgrim ou Tucker & Dale. Pour ce qui est du genre, le film de Joseph Kahn (auteur de Torque, avec Ice Cube, premier long-métrage dont il se moque dans celui-ci) est un teen-movie à forts relans horrifiques et fantastiques, et qui célèbre le "nawak" à tous les plans. Il suffit pour s'en convaincre de regarder ce film pendant cinq petites minutes, soit assez pour voir l'introduction en forme de présentation hystérique d'un personnage qui l'est tout autant, et qui se termine de manière... sanglante.

mercredi 1 août 2012

| Avis ¦ Rebelle, Pixar a son conte


Rebelle de Mark Andrews et Brenda Chapman  

 

Animation, USA, 2012, 1H35
Avec les voix de Bérénice Béjo, Jacques Frantz, Nathalie Homs 
Sortie le 1er août 2012

L'objectif : Depuis la nuit des temps, au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Écosse, récits de batailles épiques et légendes mythiques se transmettent de génération en génération. Merida, l’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor, a un problème… Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse ! Maniant l’arc comme personne, Merida refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère. Dans sa quête de liberté, Merida va involontairement voir se réaliser un vœu bien malheureux et précipiter le royaume dans le chaos. Sa détermination va lui être cruciale pour déjouer cette terrible malédiction.



Le subjectif : Depuis quelques années, Disney et Pixar ont pris l'habitude de s'y mettre à deux pour émouvoir notre été. Problème : après les excellents Wall-E, Là-Haut et Toy Story 3, on avait maudit les génies de l'animation pour nous avoir ennuyé avec un Cars 2 poussif. Une suite loin d'être indispensable qui avait mis le doute dans la tête de nombreux fans (moi compris) et fait craindre le pire. D'autant qu'en face, les autres studios ont fait feux de tous bois. Après les Dragons, Moi, moche et méchant, ou Shrek 4, les "opposants" de Pixar ont sorti cette année l'artillerie lourde, avec les suites de Madagascar et L'Âge de Glace, Le Lorax ou encore l’intriguant Norman... Bref, de quoi motiver les héritiers de Steve Jobs à faire mieux. Ouf ! Leur nouveau film est une œuvre originale. Ouch ! Il s'agit d'une histoire de princesse, soit un exercice totalement inédit pour les géniteurs de Woody et compagnie... L'occasion de se vautrer une seconde fois, ou de redresser la barre ?
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