lundi 15 avril 2013

| Avis ¦ Oblivion, une SF inoubliable


Oblivion de Joseph Kosinski 


Action, aventure, SF, Américain, 2013, 2H06
Avec Tom Cruise, Olga Kurylenko, Morgan Freeman
Sortie le 10 avril 2013 


L'objectif : 2077, la Terre a été dévastée suite à une guerre avec des extraterrestre, finalement vaincus. L'humanité a été déportée sur Titan, une lune de Saturne, et toute personne a vu sa mémoire effacée. Sur Terre, Jack Harper et sa compagne Victoria participent à la sécurisation de l'extraction des dernières ressouces naturelles nécessaires à la survie de l'humanité, contre des aliens toujours présents. Jusqu'au jour où un vaisseau spatilal terrien issu du passé s'écrase sur Terre. A la rescousse d'éventuels survivants, Jack sauve une des membres d'équipage qui va lui révéler le vrai sens de sa mission...



Le subjectif : En 2010, Disney dépoussiérait le mythe Tron en lui offrant une suite en 3D. A la baguette, la souris plaçait Joseph Kosinski, un jeune réalisateur qui s'était fait les dents sur des bandes-annonces commerciales de jeux-vidéos (Halo 3 et Gears of War), et qui voyait là une chance de percer dans le métier. Commencer par un blockbuster attendu depuis trois décennies et doté d'un budget pharaonique (170 millions de $) demandait des reins solides, mais le résultat fût concluant. Malgré des critiques mitigées, Tron Legacy a plus que doublé sa mise de départ, et Disney a confié à Kosinski une seconde suite. Avant ça, l'Américain de 38 ans revient aux affaires avec Oblivion. Ce long-métrage SF est armé d'un solide budget (140 millions de $), d'une star galactique (Tom Cruise, qui n'avait pas touché au genre depuis La Guerre des Mondes) et d'un scénario tiré du roman graphique homonyme, co-écrit par Kosinski afin de démarcher des producteurs...

vendredi 12 avril 2013

| Avis ¦ Les Croods, le cœur des hommes des cavernes



Les Croods de Chris Sanders et Kirk DeMicco


Animation, USA, 2013, 1H32
Avec les voix de Nicolas Cage, Ryan Reynolds, Emma Stone
Sortie le 10 avril 2013


L'objectif :Lorsque la caverne où ils vivent depuis toujours est détruite et leur univers familier réduit en miettes, les Croods se retrouvent obligés d’entreprendre leur premier grand voyage en famille. Entre conflits générationnels et bouleversements sismiques, ils vont découvrir un nouveau monde fascinant, rempli de créatures fantastiques, et un futur au-delà de tout ce qu’ils avaient imaginé. Les Croods prennent rapidement conscience que s’ils n’évoluent pas… ils appartiendront à l’Histoire.



Le subjectif : Dans les contes de fées, souvent, les apprentis princes charmants se mettent en tête de terrasser le grand méchant dragon, et de délivrer la belle princesse. Le cas du (jeune) studio d'animation DreamWorks est un poil plus complexe. Il a d'abord couru après le trône du roi Disney, et de son chevalier Pixar, donnant lieu à ces affrontements « frontaux » en salles obscures : 1001 Pattes / Fourmiz, Le Monde de Némo / Gang de requins, The Wild / Madagascar... A chaque fois, même si l'humour DreamWorks s'est démarqué, l'originalité en a pâtit. Pire, mis à part pour Madagascar et Shrek, la qualité ne fût pas au rendez-vous... Alors le studio, sous la coupe de Chris Sanders, ancien seigneur de l'armée Disney (il a réalisé Lilo & Stich), a préféré embrasser un monstre bleu et visqueux. Histoire de mettre en place sa propre légende, faite – comme Disney en son temps – d'émerveillement, et de prouesses techniques.

lundi 8 avril 2013

| Avis ¦ 11.6, Cluzet immortalise Musulin


11.6 de Philippe Godeau


Thriller, France, 2013, 1H42
Avec François Cluzet, Bouli Lanners, Corinne Masiero
Sortie le 3 avril 2013


L'objectif :Toni Musulin est convoyeur de fonds depuis dix ans. Le 5 novembre 2009, à 10 heures du matin, il appuie doucement sur l’accélérateur de son fourgon blindé. À l’arrière de son véhicule, 11.6 millions d’euros…



Le subjectif : Ce fait divers avait tenu toute la France en émoi, à l'hiver 2009. Toni Musulin, un convoyeur de fonds lyonnais, avait détourné un camion blindé de sa société, emportant un pactole de 11.6 millions d'euros. Alors que la police avait retrouvé le camion ainsi qu'une grande partie de son contenu, Musulin était resté porté disparu, tout comme 2,5 millions d'euros. Quand le convoyeur-voleur s'est rendu, les spéculations sont allées bon train. Musulin avait-il préparé son coup, l'argent dormant bien au chaud et attendant le retour de son nouveau propriétaire, qui n'aurait que deux ou trois ans à tirer en cellule ? Le principal intéressé a toujours nié, et les questions sont restées en suspend...

samedi 6 avril 2013

| Avis ¦ Jack le chasseur de géants, Bryan Singer loin du compte


Jack le chasseur de géants de Bryan Singer 


Aventure, fantastique, USA, 2013, 1H50
Avec Nicholas Hoult, Eleanor Tomlinson, Ewan McGregor
Sortie le 27 mars 2013



L'objectif : Lorsqu’un jeune fermier ouvre par inadvertance la porte entre notre monde et celui d’une redoutable race de géants, il ne se doute pas qu’il a ranimé une guerre ancienne… Débarquant sur Terre pour la première fois depuis des siècles, les géants se battent pour reconquérir leur planète et le jeune homme, Jack, doit alors livrer le combat de sa vie pour les arrêter. Luttant à la fois pour le royaume, son peuple et l’amour d’une princesse courageuse, il affronte des guerriers invincibles dont il s’imaginait qu’ils n’existaient que dans les contes. L’occasion, pour lui, de devenir une légende à son tour.



Le subjectif : Bryan Singer est talentueux. Dans sa courte filmographie, plusieurs films peuvent ainsi être élevés au rang de classiques : l'incroyable Usual Suspects, avec Kevin Spacey (Keyser Söze) ; ou les deux premiers X-Men, qui ont lancé la « Marvel mania ». Pourtant, après ce diptyque au succès super-héroïque, le jeune réalisateur va connaître quelques difficultés. Laissant à Brett Ratner le soin de réaliser le troisième X-Men (le désespérant L'Affrontement final), Bryan Singer s'acoquine avec le grand rival de Marvel, DC Comics, pour redonner vie au mythe de Superman. Doté d'un budget gargantuesque de 260 millions de $, Superman Returns est un échec financier qui fait vaciller son auteur. Préférant se replonger dans des projets plus personnels (notamment l'excellent Walkyrie, avec Tom Cruise, sur le complot contre Hitler en 1944), Singer laisse tomber les blockbusters. Jusqu'à ce qu'il prenne les rênes, une fois de plus à la surprise générale, de Jack le chasseur de géants.
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