samedi 14 mai 2016

| Le Film du samedi soir ¦ John Hughes ► Un ticket pour deux

Le Film du samedi soir, c'est une petite comédie sans prétention, une série B bien barrée, un film d'horreur poussiéreux, une aventure de gosses oubliée, une sortie directe en DVD... Voire aussi, et c'est pas incompatible avec le reste, un long-métrage dispo sur Netflix. Bref, un film que je vous conseille et vous recommande chaudement. Aujourd'hui, on est samedi, et le film de ce samedi soir est :


Un ticket pour deux de John Hughes


Comédie, road-trip, USA, 1987, 1H33 
Avec Steve Martin, John Candy, Laila Robins
Sortie le 4 mai 1984 aux USA, le 2 février 2010 en DVD et dispo sur Netflix.


 
L'histoire : Le seul désir de Neal Page, c'est de rentrer à temps chez lui pour fêter Thanksgiving. Mais son avion étant annulé pour cause de mauvais temps, il doit se rabattre sur d'autres moyens de transport. Ce qui ne serait pas un problème en soi, s'il ne devait également s’accommoder de la compagnie de Del Griffith, un vendeur ambulant bavard qui ne veut plus le lâcher...



Cette année, le 11 juin plus précisément, le quatrième et cultissime film de John Hughes, La Folle journée de Ferris Bueller fêtera ses 30 ans. Pour rendre hommage à ce classique de la comédie américaine, je vous propose quatre Film(s) du samedi soir dédiés à John Hughes jusqu'au fameux 11 juin 2016. Parce que la vie est bien faite, les quatre films en question - les quatre plus célèbres - sont tous disponibles sur Netflix. Après Sixteen Candles (Seize bougies pour Sam), intéressons-nous à Un ticket pour deux, sorti en 1987. Planes, Trains and Automobiles (en VO) raconte l'histoire, ou plutôt le calvaire de Neal Page, un publicitaire qui ne demandait pourtant qu'à rentrer chez lui à temps pour fêter Thanksgiving avec les siens. Problème : une météo capricieuse cloue son avion au sol, l'obligeant à trouver d'autres moyens de transport. Et ce n'est que le début des galères, puisque Neal va devoir en plus se coltiner un compagnon de voyage pour le moins encombrant. Del Griffith, vendeur ambulant dont le bavardage n'a d'égal que sa gentillesse, excède notre père de famille sur tous les points. Opposés mais forcés de se supporter, Neal et Del nous embarquent dans un road-movie hilarant !

mardi 3 mai 2016

| Avis en vrac ¦ Les Ardennes, Le Livre de la jungle, Tout pour être heureux, Le Chasseur et la Reine des glaces

Par manque de temps, de motivation et/ou d'envie, j'ai repoussé, mis de côté, laissé traîner la rédaction de certains "avis". Voici le dépoussiérage de ces oublis volontaires, à travers des critiques synthétiques, concises et sans fioriture. Voici les avis en vrac :

Les Ardennes de Robin Pront

 

Thriller, drame, Belgique-Pays-Bas, 2016, 1H33
Avec  Jeroen Perceval, Kevin Janssens, Veerle Baetens 
Sortie le 13 avril 2016




Le subjectif : Plus que la promesse de voir un "nouveau Bullhead" ou un film "dans la veine des frères Coen", c'est la présence au casting de Veerle Baetens qui m'a convaincu d'aller voir Les Ardennes. L'actrice, merveilleuse dans le non moins merveilleux Alabama Monroe (mon coup de cœur 2013), est ici au cœur d'un triangle amoureux qui va vite virer au drame ultra-violent. Son personnage, Sylvie, était la petite amie d'un malfrat violent, Kenneth, jusqu'à ce que celui-ci ne finisse en prison à la suite d'un cambriolage ayant mal tourné. Son frère David, qui s'en était sorti de justesse, a toujours été là pour lui, jusqu'à sa remise en liberté quatre ans plus tard. Problème : Sylvie et David s'aiment, et Kenneth ne se doute de rien. Alors qu'il veut recommencer sa vie là où il l'avait laissée, les choses ne vont pas se dérouler comme il le voudrait. Et la mauvaise histoire belge de dérouler son intrigue brutale, sur fond de peinture sociale noire.

Oui, Les Ardennes est un polar vraiment très sombre, aux personnages que rien ni personne ne va épargner, et qui semblent être abonnés au forfait "mauvais choix et mauvaises rencontres". Pétri de bonnes idées de mise en scène (ce plan dans le restaurant avec le travelling avant immensément ralenti, toute la fin du film), d'une intrigue prenante aux rebondissements (trop) incessants, et surtout doté d'un excellent casting (le héros Jeroen Perceval, tout en sobriété, est fabuleux), le premier long-métrage de Robin Pront reste malgré tout difficile d'accès. La faute à une surenchère de violence (même si les retournements de situation sanglant font, il est vrai, penser aux meilleurs Coen), mais surtout à une bande-son mal orchestrée, comme cette satanée musique techno beaucoup, beaucoup trop forte. Tellement dérangeante qu'elle m'a fait quitter la salle avant la fin du générique. Oui c'est subjectif, mais c'est une fausse note.
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