lundi 31 octobre 2016

| Avis ¦ Deepwater, film catastrophe par excellence


Deepwater de Peter Berg

 

Catastrophe, action, drame, USA, 2016, 1H47
Avec Mark Wahlberg, Dylan O'Brien, Kate Hudson
Sortie le 12 octobre 2016



L'objectif : D'après l’incroyable histoire vraie de la plus grande catastrophe pétrolière de l’histoire.

La plateforme Deepwater Horizon tourne non-stop pour tirer profit des 800 millions de litres de pétrole présents dans les profondeurs du golfe du Mexique. Mike Williams, électricien sur la plateforme et père de famille, connaît les risques de son métier mais fait confiance au professionnalisme de son patron Jimmy Harrell. En revanche, tous se méfient de la société locataire de la plateforme dirigée par Donald Vidrine, qui ne pense qu’à son bénéfice. Lorsque cette société décide contre l’avis des techniciens de la déplacer trop rapidement, il sont loin de se douter que les 5 millions de barils sous leurs pieds sont prêts à exploser... Le seul courage de Mike et ses collègues suffira-t-il à limiter les dégâts et sauver ce qui peut encore l’être ?




Le subjectif : Comme je le confessais cet été dans ma "micro-critique" de The Wave de Roar Uthaug, je suis un fan inconditionnel du cinéma catastrophe. Qu'elles soient anciennes ou récentes, tirées d'une histoire vraie ou purs fantasmes de scénaristes, qu'elles s'intéressent à la survie d'un seul être ou à celle de l'humanité, ces productions très calibrées me passionnent. Mais au fait, c'est quoi un film catastrophe ? Pour moi, c'est un long-métrage dont l'intrigue se développe autour d'un événement cataclysmique. La catastrophe y est l'élément clé et peut avoir de nombreuses origines : naturelles (tremblement de terre, tsunami, éruption volcanique, chute de météorites, etc.), humaines (accidents en tous genres, naufrages, crashs, explosions, etc.), voire surnaturelles (attaques et invasions extra-terrestres, monstres géants, forces occultes, etc.). Le film s'attache à mettre en scène ce bouleversement mais aussi ses conséquences, notamment sur la vie de personnages que le réalisateur a choisi de nous montrer, et qui répondent bien souvent à deux profils bien marqués. Il y a d'un côté le spécialiste, qui est au courant de la catastrophe et espère même l'empêcher ; et de l'autre le quidam lambda, là un peu par hasard, et surtout pour ses beaux yeux ou sa jolie plastique.

vendredi 28 octobre 2016

| Avis ¦ Moi, Daniel Blake, papi fait de la résistance !

Moi, Daniel Blake de Ken Loach

 

Drame, UK, France, Belgique, 2016, 1H39
Avec Dave Johns, Hayley Squires, Dylan McKiernan
Sortie le 26 octobre 2016


L'objectif : Pour la première fois de sa vie, Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Mais bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l'obligation d'une recherche d'emploi sous peine de sanction. Au cours de ses rendez-vous réguliers au « job center », Daniel va croiser la route de Katie, mère célibataire de deux enfants qui a été contrainte d'accepter un logement à 450km de sa ville natale pour ne pas être placée en foyer d’accueil. Pris tous deux dans les filets des aberrations administratives de la Grande-Bretagne d’aujourd’hui, Daniel et Katie vont tenter de s’entraider…

(Palme d'or - Sélection officielle, en compétition - Cannes 2016)



Le subjectif : A Cannes, au Festival, il y a les habitués et puis les autres. Souvent, les premiers sont les plus nombreux sur la ligne de départ, mais également à l'arrivée. Pour le plus grand désespoir des uns, et le plaisir des autres. Les Frères Dardenne, Xavier Dolan, Michael Haneke, Pedro Almodovar, Jim Jarmusch, Nicolas Winding Refn... Autant de noms, devant des réalisateurs pour la plupart réellement méritant, qui reviennent inexorablement d'une année sur l'autre. Cependant, il en est un encore plus présent que tous les autres. Un qui culmine, avec 18 films présentés à Cannes dont 13 en Compétition, comme le champion toutes catégories. Lui, c'est Ken Loach. L'Anglais, 80 ans en juin dernier, est un fidèle parmi les fidèles. Un meuble qui ne fait jamais tâche dans le décor du Palais des festivals, tant son cinéma plaît et parle au (plus) grand nombre. Palmé en 2006 pour Le Vent se lève, Prix du jury en 1990, 1993 et 2012 avec Secret défense, Raining Stones et La Part des anges, Ken Loach était encore en lice au printemps dernier, avec son dernier film Moi, Daniel Blake. Une histoire de révolte sociale qui a, une fois de plus, emporté la mise. Et le cœur des festivaliers.
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