Deepwater de Peter Berg
Avec Mark Wahlberg, Dylan O'Brien, Kate Hudson
Sortie le 12 octobre 2016
L'objectif : D'après l’incroyable histoire vraie de la plus grande catastrophe pétrolière de l’histoire.
La plateforme Deepwater Horizon tourne non-stop pour tirer profit des 800 millions de litres de pétrole présents dans les profondeurs du golfe du Mexique. Mike Williams, électricien sur la plateforme et père de famille, connaît les risques de son métier mais fait confiance au professionnalisme de son patron Jimmy Harrell. En revanche, tous se méfient de la société locataire de la plateforme dirigée par Donald Vidrine, qui ne pense qu’à son bénéfice. Lorsque cette société décide contre l’avis des techniciens de la déplacer trop rapidement, il sont loin de se douter que les 5 millions de barils sous leurs pieds sont prêts à exploser... Le seul courage de Mike et ses collègues suffira-t-il à limiter les dégâts et sauver ce qui peut encore l’être ?
Le subjectif : Comme je le confessais cet été dans ma "micro-critique" de The Wave de Roar Uthaug, je suis un fan inconditionnel du cinéma catastrophe. Qu'elles soient anciennes ou récentes, tirées d'une histoire vraie ou purs fantasmes de scénaristes, qu'elles s'intéressent à la survie d'un seul être ou à celle de l'humanité, ces productions très calibrées me passionnent. Mais au fait, c'est quoi un film catastrophe ? Pour moi, c'est un long-métrage dont l'intrigue se développe autour d'un événement cataclysmique. La catastrophe y est l'élément clé et peut avoir de nombreuses origines : naturelles (tremblement de terre, tsunami, éruption volcanique, chute de météorites, etc.), humaines (accidents en tous genres, naufrages, crashs, explosions, etc.), voire surnaturelles (attaques et invasions extra-terrestres, monstres géants, forces occultes, etc.). Le film s'attache à mettre en scène ce bouleversement mais aussi ses conséquences, notamment sur la vie de personnages que le réalisateur a choisi de nous montrer, et qui répondent bien souvent à deux profils bien marqués. Il y a d'un côté le spécialiste, qui est au courant de la catastrophe et espère même l'empêcher ; et de l'autre le quidam lambda, là un peu par hasard, et surtout pour ses beaux yeux ou sa jolie plastique.