Only God Forgives de Nicolas Winding Refn
Avec Ryan Gosling, Kristin Scott Thomas, Vithaya Pansringarm
Sortie le 22 mai 2013
(Sélection officielle, en compétition - Cannes 2013)
L'objectif : À Bangkok, Julian (Ryan Gosling), qui a fui la justice américaine, dirige un club de boxe thaïlandaise servant de couverture à son trafic de drogue. Sa mère (Kristin Scott Thomas), chef d’une vaste organisation criminelle, débarque des États-Unis afin de rapatrier le corps de son fils préféré, Billy : le frère de Julian vient en effet de se faire tuer pour avoir sauvagement massacré une jeune prostituée. Ivre de rage et de vengeance, elle exige de Julian la tête des meurtriers. Julian devra alors affronter Chang (Vithaya Pansrigarm), un étrange policier à la retraite, adulé par les autres flics ….
L'objectif : À Bangkok, Julian (Ryan Gosling), qui a fui la justice américaine, dirige un club de boxe thaïlandaise servant de couverture à son trafic de drogue. Sa mère (Kristin Scott Thomas), chef d’une vaste organisation criminelle, débarque des États-Unis afin de rapatrier le corps de son fils préféré, Billy : le frère de Julian vient en effet de se faire tuer pour avoir sauvagement massacré une jeune prostituée. Ivre de rage et de vengeance, elle exige de Julian la tête des meurtriers. Julian devra alors affronter Chang (Vithaya Pansrigarm), un étrange policier à la retraite, adulé par les autres flics ….
Le subjectif : Il y a deux ans, un polar indépendant enflammait la Croisette. Drive régalait critiques, jury et public du Festival de Cannes 2011, en même temps qu'il consacrait (enfin) son réalisateur danois : Nicolas Winding Refn. Glanant le prix de la mise en scène, le trentenaire, auteur auparavant d'autres films chocs (la Trilogie Pusher et Valhalla Rising avec son compatriote Mads Mikkelsen, ou Bronson, adaptation sans concession d'une histoire vraie en milieu carcéral), entrait dans la cour des très grands. Deux ans plus tard, donc, il revient, avec son complice Ryan Gosling (que Drive a métamorphosé tout autant), pour présenter Only God Forgives. Un long-métrage situé dans les bas-fonds "cradingues" de la Thaïlande, annoncé d'une violence extrême mais étiqueté film "indépendant, d'auteur, racé, stylisé". Mouais.