jeudi 19 septembre 2013

| Avis ¦ White House Down, deux de chute


White House Down de Roland Emmerich

 

Action, USA, 2013, 2H11
Avec Channing Tatum, Jamie Foxx, Maggie Gyllenhaal 
Sortie le 4 septembre 2013


L'objectif : Membre de la police du Capitole, John Cale vient de se voir refuser le job dont il rêvait : assurer la protection du président des États-Unis. Espérant éviter à sa fille une déception lorsqu’il lui apprendra la nouvelle, il l’emmène visiter la Maison-Blanche. C’est à ce moment qu’un groupe paramilitaire lourdement armé attaque le bâtiment. Alors que le gouvernement américain sombre dans le chaos, Cale va tenter de sauver sa fille, le président, et le pays tout entier…



Le subjectif : La Maison blanche est décidément très convoitée. Cible d'une première attaque en mars dernier, orchestrée par des Nord-Coréens dans le film d'Antoine Fuqua Olympus Has Fallen (La Chute de la Maison blanche en VF), la voilà de nouveau aux prises avec des méchants prêts à la faire partir en fumée, dans White House Down de Roland Emmerich. Et même si le premier film était très bon, avec Gerard Butler et Aaron Eckhart respectivement en sauveur et président des États-Unis, je serais tenté de dire que ce nouveau film confirme l'adage : c'est encore meilleur la seconde fois. Et pourtant, après le "bide" que fût 2012, le retour d'Emmerich aux films d'action n'avait rien pour me convaincre...

mercredi 18 septembre 2013

| Avis ¦ No Pain No Gain, du sang, de la sueur et du rire


No Pain No Gain de Michael Bay


Drame, USA, 2013, 2H09
Avec Mark Wahlberg, Dwayne Johnson, Ed Harris
Sortie le 28 août 2013 


L'objectif : À Miami, Daniel Lugo (Mark Wahlberg), coach sportif, ferait n’importe quoi pour vivre le « rêve américain » et profiter, comme sa clientèle fortunée, de ce que la vie offre de meilleur : maisons de luxe, voitures de course et filles de rêve… Pour se donner toutes les chances d’y arriver, il dresse un plan simple et (presque) parfait : enlever un de ses plus riches clients et… lui voler sa vie. Il embarque avec lui deux complices, Paul Doyle (Dwayne Johnson) et Adrian Doorbal (Anthony Mackie), aussi influençables qu’ambitieux. NO PAIN NO GAIN s’inspire de l’histoire incroyable mais vraie de trois kidnappeurs amateurs qui, entre octobre 1994 et juin 1995, se sont retrouvés embarqués dans une série d’actes criminels qui ont bouleversé leurs vies.


Le subjectif : La "tagline" de l'affiche française résume assez bien No Pain No Gain : "Ils voulaient vivre le rêve américain. Ils l'ont volé.Ça c'est pour l'histoire, celle de Daniel Lugo et de ses deux acolytes bodybuilders. Une histoire vraie, assez sordide, d'enlèvement et d'extorsion, qui s'est déroulée à Miami entre octobre 1994 et juin 1995. Une autre affiche du film prend quant à elle le parti d'introduire No Pain No Gain comme "Le meilleur film de Michael Bay". Derrière ce film d'action (très) musclé, on retrouve en effet le réalisateur de productions débridées et décomplexées de mon adolescence (Rock, Armageddon), des Bad Boys ou encore de la récente superstructure Transformers.

dimanche 8 septembre 2013

| Avis ¦ Alabama Monroe, la fête humaine

Alabama Monroe de Felix Van Groeningen


Drame, Belge, 2012, 1H52
Avec Johan Heldenbergh, Veerle Baetens, Nell Cattrysse
Sortie le 28 août 2013 


L'objectif : Didier et Élise vivent une histoire d'amour passionnée et rythmée par la musique. Lui, joue du banjo dans un groupe de Bluegrass Country et vénère l'Amérique. Elle, tient un salon de tatouage et chante dans le groupe de Didier. De leur union fusionnelle naît une fille, Maybelle...



Le subjectif : Il est des films qui remuent, qui bouleversent, qui émeuvent, qui nous prennent aux tripes et nous marquent. Des films durs qui durent et durent et durent, qui ne s'arrêtent pas au générique de fin, et qui nous font réfléchir, discuter, échanger. Alabama Monroe fait définitivement partie de ceux-là. Aujourd'hui encore, au moment d'écrire ces lignes, quelques heures après l'avoir vécue au cinéma, je continue de vivre cette expérience cinématographique. Le quatrième film du Belge Felix Van Groeningen (36 ans), prix du public du dernier Festival de Berlin et adaptation d'une pièce de théâtre à grand succès, est une petite merveille d'humanité, une déclaration d'amour autant au cinéma qu'à la vie. Une vie tout à la fois belle, crue et cruelle.
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