mercredi 31 octobre 2012

| Halloween Fight Fever ¦ L'Étrange pouvoir de Norman / Wallace et Gromit : Le Mystère du lapin-garou

Avec le Fight Fever, je tente de percer en six points les mystères de deux films, d'hier comme d'aujourd'hui, aux attentes et aux styles similaires.

Premier hors-série pour le SFF à l'occasion de cette magnifique fête qu'est Halloween... Et parce que sur Toxinémane on est des grands (enfants) malades, et puis aussi parce qu'aujourd'hui sort la version longue du Frankenweenie de Tim Burton, j'ai décidé de mettre à l'honneur deux films... d'animation ! D'un côté L’Étrange pouvoir de Norman (ParaNorman en VO), sorti fin août chez nous et premier film du duo Chris Butler - Sam Fell, mais pas de la boîte de prod' Laika Entertainment, déjà derrière le très encensé Coraline (2009). De l'autre Wallace et Gromit : Le Mystère du lapin-garou, de Nick Park, Steve Box et leur mythique studio britannique Aardman, aujourd'hui dispo sur Netflix, mais sorti sur nos écrans... pour Halloween 2005. Car je ne laisse rien au hasard ! 

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Autour du film


Comme souvent ces derniers mois, c'est grâce aux conseils et aux avis dithyrambiques de la twittosphère (et blogosphère ciné) que je me suis décidé à aller voir L’Étrange pouvoir de Norman. Ayant loupé il y a trois ans Coraline (de la même société de production), tout aussi plébiscité à sa sortie, et surtout fan devant l'éternel de l'animation en stop-motion (j'ai été nourri au "cheese & crackers" de Wallace et Gromit), j'avais à coeur de voir ce que valait vraiment ce ParaNorman (titre en VO). D'autant qu'avec un tel pitch (zoooooombies), le film de Chris Butler et Sam Fell a attisé ma curiosité. Et puis, après les "ressucées" indigestes de Madagascar et l'Âge de Glace, et un Pixar (Rebelle) qui m'avait laissé sur ma faim... J'attendais toujours LE film d'animation de l'année. 

dimanche 28 octobre 2012

| Avis ¦ Skyfall, après la chute

Skyfall de Sam Mendes

 

Action, espionnage, thriller, USA-UK, 2012, 2H23
Avec Daniel Craig, Judi Dench, Javier Bardem  
Sortie le 26 octobre 2012


L'objectif : Lorsque la dernière mission de Bond tourne mal, plusieurs agents infiltrés se retrouvent exposés dans le monde entier. Le MI6 est attaqué, et M est obligée de relocaliser l’Agence. Ces événements ébranlent son autorité, et elle est remise en cause par Mallory, le nouveau président de l’ISC, le comité chargé du renseignement et de la sécurité. Le MI6 est à présent sous le coup d’une double menace, intérieure et extérieure. Il ne reste à M qu’un seul allié de confiance vers qui se tourner : Bond. Plus que jamais, 007 va devoir agir dans l’ombre. Avec l’aide d’Eve, un agent de terrain, il se lance sur la piste du mystérieux Silva, dont il doit identifier coûte que coûte l’objectif secret et mortel… 



Le subjectif : Un Chinois, plutôt célèbre et plutôt vieux, a dit, un jour, que "la plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute." Cette maxime sied parfaitement à ce James Bond 23. Déjà, parce que quatre ans après l'échec de Quantum of Solace, autant critique... que critique (le 007 made by Marc Forster devenant malgré ses défauts le 2e plus gros succès de la franchise, avec plus de 591 millions de $ accumulés dans le Monde), l'agent secret le plus blond de la Terre était attendu au tournant. Attendu après sa "chute", donc, qu'on avait plus ou moins attribué au manque d'implication de son réalisateur et à la fameuse "grève des scénaristes" de 2007-2008. Ensuite, de chute il est question parce que dans la langue de Shakespeare (et donc de Ian Fleming et Daniel Craig), "chute" se dit "fall". Enfin, parce que si vous avez vu la bande-annonce, mise en ligne un peu plus haut, vous avez pu voir notre cher ami Bond chuter. Alors, après tout ça, 007 pourra-t-il se relever ?

samedi 27 octobre 2012

| Saturday Fight Fever ¦ Ted / Le Complexe du castor

Nouveau concept : le Saturday Fight Fever. Un samedi sur deux (ou un par mois, suivant l'actualité et ma propension à fournir en Film du samedi soir), je tente de percer en six points les mystères de deux films, d'hier comme d'aujourd'hui, aux attentes et aux styles similaires.

Pour cette seconde fournée, place tout d'abord à la comédie US "hype" du moment, Ted de Seth MacFarlane, avec Mark Wahlberg et Mila Kunis et... Ted, un ours en peluche qui boit, jure et fume. En face, son adversaire sera Le Complexe du castor, drame familial de Jodie Foster sorti "incognito" en mai 2011, avec Mel Gibson et... une marionnette de castor.  

Crouch, touch, pause... ENGAGE !



Le projet


C'est affublé des étiquettes de "comédie de l'année" et de succès commercial sans précédent, qu'a débarqué il y a quelques jours sur nos écrans Ted. Un film présenté comme irrévérencieux et jubilatoire, qui est aussi et surtout la première fois "en live" et sur grand écran du créateur des séries télé Les Griffins et American Dad, j'ai nommé Seth MacFarlane. La présence derrière la caméra de cet habitué du politiquement incorrect - qui donne également sa voix à l'ours en peluche Ted - promettait donc un divertissement sans précédent au cinéma, une bouffée d'air frais... Ou plutôt une bonne grosse "taffe" de Marie-Jeanne... 

jeudi 25 octobre 2012

| Avis ¦ Amour, beau et grand à mourir








Amour de Michael Haneke


Drame, France-Allemagne-Autriche, 2012, 2H07
Avec Jean-Louis Trintignant, Emmanuelle Riva, Isabelle Huppert
Sortie le 24 octobre 2012 


(Compétition officielle - Cannes 2012 : Palme d'Or)
(César 2013 : Meilleur Film, Meilleur réalisateur, Meilleure actrice, Meilleur acteur, et Meilleur scénario original)
(Oscars 2013 : Meilleur film en langue étrangère)

L'objectif: Georges et Anne sont octogénaires, ce sont des gens cultivés, professeurs de musique à la retraite. Leur fille, également musicienne, vit à l’étranger avec sa famille. Un jour, Anne est victime d’une petite attaque cérébrale. Lorsqu’elle sort de l’hôpital et revient chez elle, elle est paralysée d’un côté. L’amour qui unit ce vieux couple va être mis à rude épreuve.



Le subjectif : Il y a trois ans, Michael Haneke sortait Le ruban blanc, histoire noire (et blanche) sur l'Allemagne pré-nazie. Il y a trois ans, Michael Haneke raflait la Palme d'Or. Cette année, le plus français des réalisateurs autrichiens (et peut-être le plus talentueux aussi) a signé un nouveau drame "familial". Cette année, il a raflé la Palme d'Or avec Amour (et beaucoup de talent aussi). Et même s'il a fallu attendre de longs mois avant de voir cette oeuvre récompensée par Nanni Moretti et sa bande, ça en valait la peine. Haneke filme la vie, l'amour, la mort, de manière bouleversante. Longs plans, plans fixes, scènes de vie comme autant de tableaux du quotidien. Un quotidien dur à en mourir, mais qui n'est jamais représenté avec pathos.

samedi 13 octobre 2012

| Saturday Fight Fever ¦ Jason Bourne : l'héritage / Savages

Nouveau concept : le Saturday Fight Fever. Un samedi sur deux (ou un par mois, suivant l'actualité et ma propension à fournir en Film du samedi soir), je tente de percer en six points les mystères de deux films, d'hier comme d'aujourd'hui, aux attentes et aux styles similaires. On commence aujourd'hui avec deux productions, encore à l'affiche, plutôt testostéronées et aux relents de thriller. Dans le coin bleu Jason Bourne : l'héritage, de Tony Gilroy, avec Jeremy Renner, Rachel Weisz et Edward Norton. Dans le coin rouge, Savages du trublion Oliver Stone, avec entre autres Aaron Johnson, Taylor Kitsch et la sublime Blake Lively.  
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Le projet


Bien évidemment, Jason Bourne : l'héritage (The Bourne Legacy en VO) est tiré de la saga (...) dans la peau de Doug Liman et Paul Greengrass, elle-même adaptée des trois bouquins de Robert Ludlum. Plus précisément, ce quatrième volet des aventures de super-agents top-secret est le portage du quatrième livre homonyme, écrit par Eric Van Lustbader. Les histoires sont en tout cas mêlées, même si le héros n'est plus Bourne mais Aaron Cross. A noter quand même que si Tony Gilroy est nouveau derrière la caméra, il était le scénariste des trois premiers opus. Donc, gage d'une certaine cohérence et, on l'espère, d'une continuité avec la trilogie portée par les épaules viriles de Matt Daaaaaamon. 

samedi 6 octobre 2012

| Le Film du samedi soir ¦ Red State

Avant-propos : Avec ce concept de « Film du samedi soir », je choisis de vous parler d'un petit métrage qui me tient à cœur. Il s'agit, chaque semaine, de fouiller mes étagères de DVD pour mettre en avant une petite comédie sans prétention, une série B bien barrée, un film d'horreur poussiéreux, une aventure de gosses oubliée... Bref, sortir du placard des trucs qui me font vibrer et aimer le cinéma, des productions totalement mésestimées, méprisées ou méconnues, et que j'estime être le remède parfait pour vos silencieuses soirées de samedi. Et vous savez quoi ? ça tombe bien, ce soir, on est justement samedi...








Red State de Kevin Smith


Épouvante-horreur, Thriller, USA, 2011, 1H28
Avec John Goodman, Michael Parks, Melissa Leo
Sortie le 26 juin 2012 (en DVD)



L'histoire : Trois adolescents vivant dans le Midwest américain répondent sur Internet à une annonce promettant des relations sexuelles. Ils sont loin de se douter qu'ils vont tomber entre les mains d'une secte d’extrémistes religieux aux intentions macabres.



Grand vainqueur du dernier festival du film fantastique de Sitges, en Espagne, Red State "bénéficie" également d'une réputation sulfureuse. Outre ses deux récompenses glanées en octobre 2011 en Catalogne (meilleur film, et meilleur acteur pour Michael Parks), le film de Kevin Smith a beaucoup fait parler de lui. Déjà à cause de son sujet, très polémique, qui met en scène une bande de fondamentalistes chrétiens dirigée par le pasteur Abin Cooper (inspiré au réalisateur par le révérend Fred Phelps, homophobe et fondateur du site internet "God hates fag" : Dieu déteste les pédés). Ensuite parce que, suite à la projection de son film à Sundance, Kevin Smith a refusé de le vendre, déclarant vouloir le produire et le diffuser lui-même, donnant naissance, au printemps 2011, au Red State Tour...
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