mercredi 27 juin 2012

| Avis ¦ Starbuck, coups de fou*re à Montréal


 Starbuck de Ken Scott


Comédie, Canada, 2011, 1H49
Avec Patrick Huard, Julie Le Breton, Antoine Bertrand
Sortie le 27 juin 2012


L'objectif (en québécois dans le texte) : Tout juste au moment où David Wosniak apprend que Valérie est enceinte, cet éternel adolescent de 42 ans découvre qu'il est le géniteur de 533 enfants. Dans la foulée, il apprend aussi que ses enfants se sont regroupés dans un recours collectif qui veut faire invalider la clause d'anonymat qu'il a signée lors de ses dons de sperme. Catastrophé, David refuse de se révéler. Malheureusement, étant donné sa situation financière précaire, David ne peut faire mieux que de demander à son ami (un très mauvais avocat) de l'aider à faire valoir ses droits. Parallèlement aux démarches judiciaires, pour tenter de convaincre leur géniteur de se révéler, le recours collectif envoie à David une enveloppe avec chacun de leurs profils. Happé par une curiosité viscérale, David ne peut s'empêcher d'ouvrir l'enveloppe afin de découvrir qui sont ses enfants. Sans en parler à son avocat, incognito, David se met à rencontrer ses enfants. Ceci donne lieu à des moments très intenses qui, chaque fois, révèlent à David une nouvelle facette de la paternité. Ultimement, David devra choisir entre une vie normale avec Valérie ou d'accepter d'être le père de 533 enfants.



Le subjectif : C'est donc presque un an après nos amis Canadiens (le film est sorti au Québec le 27 juillet 2011) que nous avons le plaisir de découvrir Starbuck, une comédie bienfaisante - ou "feel-good movie" - qui n'a rien à voir avec la célèbre franchise de cafés. Sauf peut-être quelques gobelets en plastique, et une certaine idée de petits plaisirs solitaires et onctueux. A part ça, ce Starbuck-là raconte l'extraordinaire aventure d'un type normal, David Wosniak. Joué par le comique quadragénaire Patrick Huard - très connu outre-Atlantique - David est un fils de réfugié polonais, chauffeur-livreur dans la boucherie familiale et cultivateur d'herbe à ses heures perdues, et sur le point d'être père. Un type normal, donc, sauf que les galères vont frapper à sa porte.

mercredi 20 juin 2012

| Avis ¦ The Raid, une ode à l'action

The Raid de Gareth Evans


Action, thriller, USA / Indonésie, 2011, 1H41
Avec Iko Uwais, Yayan Ruhian, Joe Taslim
Sortie le 20 juin 2012


L'objectif : Au cœur des quartiers pauvres de Jakarta, se trouve une citadelle imprenable dans laquelle se cache le plus dangereux trafiquant du pays. Une équipe de policiers d’élite est envoyée donner l’assaut lors d’un raid secret mené aux premières lueurs du jour. Mais grâce à ses indics, le baron de la drogue est déjà au courant et a eu amplement le temps de se préparer. A l’instant où le groupe d’intervention pénètre dans l’immeuble, le piège se referme : les portes sont condamnées, l’électricité est coupée et une armée d’hommes surentrainés débarque. Piégés dans cet immeuble étouffant, les policiers vont devoir se battre étage après étage pour avoir une chance de survivre.



Le subjectif : Ce serait un euphémisme que d'affirmer que The Raid, film indonésien à l'action débridée et réalisé par un Gallois, débarque en France, en cette veille d'été, précédé d'une énorme et flatteuse réputation. Pour s'en convaincre, il suffit de regarder l'affiche française. Comme toutes les autres avant elle, depuis plusieurs mois, elle vante avec une ardeur forte de nombreux superlatifs la qualité et la statut de cet "actioner" asiatique. "Instantanément culte" ou "meilleur film d'action de l'année" font partie de l'armada médiatique dont dispose ce "Serbuan Maut", et qui met le spectateur face à un défi presque aussi important : ne pas être déçu.

vendredi 15 juin 2012

| Le Film du samedi soir ¦ Intermission

Avant-propos : Avec ce concept de « Film du samedi soir », je choisis de vous parler d'un petit métrage qui me tient à cœur. Il s'agit, chaque semaine, de fouiller mes étagères de DVD pour mettre en avant une petite comédie sans prétention, une série B bien barrée, un film d'horreur poussiéreux, une aventure de gosses oubliée... Bref, sortir du placard des trucs qui me font vibrer et aimer le cinéma, des productions totalement mésestimées, méprisées ou méconnues, et que j'estime être le remède parfait pour vos silencieuses soirées de samedi. Et vous savez quoi ? ça tombe bien, ce soir, on est justement samedi...


Intermission de John Crowley


Policier, comédie, Irlandais, 2003, 1H45
Avec Colin Farrell, Colm Meaney, Cillian Murphy
Sortie le 9 janvier 2007 (en DVD)

L'histoire : Tout commence par une rupture. John (Cillian Murphy) décide de faire une pause avec sa copine Deirdre (Kelly MacDonald) afin de tester leur amour. Cette séparation anodine entraîne une série d'évènements et de conséquences imprévisibles qui vont modifier la destinée de plusieurs personnages dont celle de Lehill (Colin Farrell), un petit malfrat solitaire qui prévoit de monter un dernier coup avant de raccrocher et de Jerry Lynch (Colm Meaney), un détective hargneux, qui décide de faire cavalier seul pour nettoyer les bas quartiers de la ville....


(Sorry, je n'ai pas trouvé de bande-annonce avec sous-titres, ni même en VF...)

Sorti quatre ans après Boy A - salué par la critique, notamment grâce à la révélation Andrew Garfield, le prochain Peter Parker / Spider-Man - le premier film de John Crowley est tombé aux oubliettes. Étonnant, quand on se penche sur ce qu'est Intermission : un polar irlandais à petit budget (5 millions de $), aux relans noirs et comiques, et au casting alléchant. Voyez plutôt : Colin Farrell, Cillian Murphy, Colm Meaney (Miles O'Brien dans plusieurs Star Trek) ou encore Kelly MacDonald (Trainspotting, et voix du prochain Pixar, Rebelle) s'y donnent la réplique. Ce désamour est encore plus étonnant après avoir vu le résultat de cette équation appétissante : un film tendre, fun et savoureux, et qui s'apprécie avec beaucoup de plaisir.

mercredi 13 juin 2012

| Avis ¦ Blanche-Neige et le chasseur, le conte est bon






Blanche-Neige et le chasseur de Rupert Sanders


Fantastique, action, aventure, USA, 2012, 2H06
Avec Kristen Stewart, Chris Hemsworth, Charlize Theron
Sortie le 13 juin 2012



L'objectif : Dans des temps immémoriaux où la magie, les fées et les nains étaient monnaie courante, naquit un jour l’unique enfant d’un bon roi et de son épouse chérie : une fille aux lèvres rouge sang, à la chevelure noire comme l’ébène et à la peau blanche comme neige. Et voilà précisément où l’histoire que vous croyiez connaître prend fin et où la nouvelle adaptation épique et envoutante de ce célèbre conte des frères Grimm débute. Notre héroïne, dont la beauté vient entacher la suprématie de l’orgueilleuse Reine Ravenna et déclencher son courroux, n’a plus rien d’une damoiselle en détresse, et la cruelle marâtre en quête de jeunesse éternelle ignore que sa seule et unique rivale a été formée à l’art de la guerre par le chasseur qu’elle avait elle-même envoyé pour la capturer. Alliant leurs forces, Blanche-Neige et le chasseur vont fomenter une rébellion et lever une armée pour reconquérir le royaume de Tabor et libérer son peuple du joug de l’impitoyable Ravenna.



Le subjectif : Décidément, s'il est un conte des frères Grimm qui a du succès, c'est bien celui qui retrace les aventures de Blanche-Neige. Outre la version de Walt Disney, sortie en 1937, qui est son premier long-métrage d'animation et qui a gravé l'héroïne et ses sept amis de petite taille dans l'imaginaire collectif, de nombreuses adaptations ont fleuri depuis le siècle dernier. Jusqu'à cette année sainte de 2012, qui voit la projection dans nos salles obscures de deux films consacrés à ce mythe multi-centenaire. Après la comédie fantastique Mirror, Mirror de Tarsem Singh, qui mettait notamment en scène Julia Roberts dans le rôle de la méchante reine, place aujourd'hui à une relecture plus fidèle et plus sombre : Blanche-Neige et le chasseur, signée Rupert Sanders.

vendredi 8 juin 2012

| Le Film du samedi soir ¦ Dead Leaves

Avant-propos : Avec ce concept de « Film du samedi soir », je choisis de vous parler d'un petit métrage qui me tient à cœur. Il s'agit, chaque semaine, de fouiller mes étagères de DVD pour mettre en avant une petite comédie sans prétention, une série B bien barrée, un film d'horreur poussiéreux, une aventure de gosses oubliée... Bref, sortir du placard des trucs qui me font vibrer et aimer le cinéma, des productions totalement mésestimées, méprisées ou méconnues, et que j'estime être le remède parfait pour vos silencieuses soirées de samedi. Et vous savez quoi ? ça tombe bien, ce soir, on est justement samedi...

Dead Leaves de Hiroyuki Imaishi

Animation, Japon, 2004, 52 mn
Sortie le 25 avril 2007 (en DVD)

L'histoire : Pandy et Retro se réveillent nus sur Terre, sans aucun souvenir de leur passé. Après une course-poursuite dans les rues de Tokyo entre eux et la police, ils se retrouvent emprisonnés dans la prison lunaire appelée Dead Leaves. Un pénitencier glauque et futuriste d'où ils vont bien entendu essayer de s'échapper à tout prix, avec l'aide de leurs nombreux camarades de cellule... Le délire ne fait que commencer !


(Pardon pour la mocheté de la vidéo, j'ai privilégié le sous-titrage à la qualité de l'image)

Dead Leaves est un Ovni. Un bijou complètement déjanté, découvert par hasard il y a quelques années, en traînant sur des sites d'animés. Au milieu de centaines de séries japonaises scintillait cette étrangeté. Un film de 52 minutes (et non pas une OAV, littéralement "vidéo d'animation originale"), production différente et barrée qui ne pouvait sortir que d'un esprit japonais. Et si la lecture du synopsis ci-dessus ne vous a pas mis la puce à l'oreille, c'est peut-être parce qu'il n'était pas précisé que Retro, un des deux protagonistes principaux du film, est un homme avec une tête de téléviseur... Hum.

jeudi 7 juin 2012

| Avis ¦ Madagascar 3, affreux cirque ?








Madagascar 3 d'Eric Darnell, Tom McGrath et Conrad Vernon 


Animation, USA, 2012, 1H33
Avec les voix VF de José Garcia, Anthony Kavanagh, Marina Foïs
Sortie le 6 juin 2012


L'objectif : De retour d’Afrique, où leur dernière aventure les avait menés, Alex et ses fidèles amis Marty, Gloria et Melman aspirent désormais à rentrer chez eux, à New York, et à retrouver le cadre familier du zoo de Central Park. Autant dire qu’ils sont prêts à tout pour y parvenir ! Alors que King Julian, Maurice et les Pingouins se joignent à eux, leur nouvelle expédition rocambolesque les conduit en Europe où ils trouvent la couverture idéale : un cirque ambulant dont ils deviennent les héros – façon Madagascar bien sûr !



Le subjectif : On avait quitté nos quatre amis en Afrique, à la fin d'un Madagascar 2 aussi intelligent que divertissant. On les retrouve quatre ans plus tard à Monaco, après un petit détour par la Croisette (le film d'animation était en sélection officielle à Cannes, hors compétition), pour le dernier (?) épisode de la trilogie. Cette fois encore, Alex le lion, Marty le zèbre, Melman la girafe et Gloria l'hippopotame ont la ferme intention de rejoindre "leur" New-York. Et cette fois encore, tout un tas de péripéties farfelues et poilues vont se dresser sur leur chemin...
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