mardi 30 août 2011

| Avis ¦ Destination Finale 5, la mort aux sources



Destination Finale 5 de Steven Quale


Épouvante-horreur, USA, 2011, 1H53
Avec Nicholas D'agosto, Emma Bell, Miles Fisher
Sortie le 31 août 2011


L'objectif : Dans ce cinquième épisode, la Mort est toujours aussi omniprésente et se déchaîne après qu’un homme soit victime d’une terrible prémonition, laquelle permet de sauver ses collègues de l’effondrement d’un pont suspendu. Ce groupe d’âmes innocentes n’était pas supposé survivre, et, dans une course terrifiante contre le temps, ces malheureux tentent frénétiquement de trouver le moyen d’échapper au sinistre agenda de la Mort.



Le subjectif : Alors que le cinquième opus sort sur nos écrans en cette fin août, rappelons que l'origine de la saga Destination Finale remonte à la nuit des temps... A 11 ans, plus exactement. A l'époque, le « pitch » du film, qui fait son succès aujourd'hui (la Mort pourchasse et tue un par un ceux qui lui ont échappé en début de film, grâce à la vision du héros), n'était qu'un prétexte pour assoir le scénario d'un slasher. La grande faucheuse remplaçant alors un Freddy ou un Jason dans d'autres productions du genre. Mais à compter du deuxième volet, cette idée a évolué, teintant le long-métrage d'humour noir, voire de fun. Le spectateur attendant, épiant, cherchant les moindres indices qui lui feraient entrapercevoir la vengeance de la Mort. Car si une chose n'a pas changé depuis le début, c'est bien cette règle, que n'aurait pas renié Gary Lineker : Destination Finale est un film simple, une dizaine d'ados tentent d'échapper à la mort pendant 90 minutes et à la fin, c'est la Mort qui gagne.

dimanche 28 août 2011

| Série tv ¦ PLATANE, la preview exclusive de la saison 1





Pour la première fois sur Toxinémane, je ne vais pas vous parler de cinéma, mais de télévision. Pas de n'importe quelle télévision, ni même n'importe quelle série TV. Je vais vous parler de Platane, la nouvelle série de Canal + diffusée sur la chaîne cryptée dans une semaine. En avant-première mondiale, j'ai eu la chance de mettre les yeux sur les trois premiers épisodes de ce projet écrit, réalisé et interprété par Éric Judor. Pour vous, rien que pour vous, je vais tâcher de mettre des mots sur la claque, sur le bonheur, sur la jouissance vécus en regardant ces quelque 90 minutes. Attachez bien votre ceinture, agrippez vous au siège, sortez les sacs à vomis... C'est parti.

La musique

Toute bonne série mérite une bonne musique. Je dirais même plus : toute série se fait, s'inscrit dans l'imaginaire collectif grâce à son générique. Penser à Friends, c'est se souvenir du son de « I'll be there for you », pareil avec la mélodie enchanteresse de La Petite maison dans la prairie, ou encore l'épique chanson « J'ai pas le temps » de Faf Larage tirée de Prison Break... Oui, bon, vous voyez ce que je veux dire. Pour Platane, cette musique existe. C'est « Buona Sera » de Louis Prima : en trois épisodes, le générique s'est gravé en moi. Avec son ton très smooth, chaleureux, rythmé et qui donne envie de sourire, cette chanson est une réussite. Je vous laisse la (re)découvrir :

jeudi 25 août 2011

| Avis ¦ Comment tuer son boss ? avec un humour décapant et des acteurs survoltés



Comment tuer son boss ? de Seth Gordon


Comédie, USA, 2011, 1H40
Avec Jason Bateman, Jason Sudeikis, Charlie Day
Sortie le 17 août 2011



L'objectif : Pour Nick, Kurt et Dale, la seule chose qui pourrait rendre le travail quotidien plus tolérable serait de réduire en poussière leurs intolérables patrons. Démissionner étant exclu, les trois copains échafaudent, avec l’aide de quelques verres de trop et les conseils douteux d’un ancien détenu, un plan quelque peu alambiqué, mais infaillible, pour se débarrasser de leurs employeurs respectifs... définitivement. Il n’y a qu’un problème : les plans les plus infaillibles ne le sont qu’autant que les cerveaux qui les ont conçus le sont.



Le subjectif : Décidément, l'humour américain a voulu se faire plaisir cet été ! Après l'excellent Mes Meilleures amies, et avant la sortie du très attendu Crazy Stupid Love à la rentrée, je n'espérais pourtant pas grand chose de ce Horrible Bosses (Comment tuer son boss ? en VF). Mis à part une forte envie de retrouver Jason Bateman dans une comédie pas forcément taillée pour lui, mais qui s'annonçait néanmoins cinglante. Résultat : un film absolument hilarant, plus encore que celui de Paul Feig. Le mérite en revient à un casting sans aucune fausse note, que ce soit au niveau des trois premiers rôles ou des seconds couteaux (les "bosses" en question). Sans oublier les partitions remarquées de Jamie "Muthafucka" Foxx, qui campe un conseiller en meurtre légèrement à la ramasse, ou le caméo décapant (l'urine ça décape, prenez note !) de l'acteur gallois Ioan Gruffudd. Qui ? Le Monsieur Fantastique des deux films Marvel, qui n'avaient de fantastique que le nom.

mercredi 24 août 2011

| Avis ¦ Cowboys et Envahisseurs, western digital



Cowboys et Envahisseurs de Jon Favreau


Western, SF, action, USA, 2011, 1H57
Avec Daniel Craig, Harrison Ford, Olivia Wilde
Sortie le 24 août 2011


L'objectif : Arizona, 1873. Un homme qui a perdu tout souvenir de son passé se retrouve à Absolution, petite ville austère perdue en plein désert. Le seul indice relatif à son histoire est un mystérieux bracelet qui enserre son poignet. Alors que la ville est sous l’emprise du terrible colonel Dolarhyde, les habitants d’Absolution vont être confrontés à une menace bien plus inquiétante, venue d’ailleurs...



Le subjectif : Une chose marrante m'est arrivée ce lundi soir, en me rendant au cinéma. Sans raison particulière, je me suis demandé pourquoi Alien : le huitième passager ne s'était pas appelé Envahisseur : le huitième passager. Après quoi j'ai répété plusieurs fois dans ma tête « Vachers et Envahisseurs », pensant que ça avait quand même moins de gueule. J'ai acheté ma place pour le dernier projet de Jon Favreau, un gars du Queens au prénom scandinave qui joue dans ses propres films, souvent des aventures spatiales d'ailleurs. J'y ai réfléchi encore un peu, au moment de me faufiler entre deux boutonneux métalliques pour trouver un siège. Et puis la bande-annonce d'un film avec Franck Dubosc sur un gros bateau corse m'a retourné le cerveau, et la première pensée comme la deuxième ont disparu. Le film a commencé. Un film avec des cowboys et, donc, des envahisseurs.

lundi 22 août 2011

| Avis ¦ Mes Meilleures amies, du graveleux au féminin

Mes Meilleures amies de Paul Feig


Comédie, USA, 2011, 2H05
Avec Kristen Wiig, Rose Byrne, Maya Rudolph
Sortie le 10 août 2011



L'objectif : Annie a la poisse. Son fiancé l’a quittée et son nouvel amant est un goujat. Lillian, sa meilleure amie, file quant à elle le parfait amour. Lorsqu’elle lui annonce son futur mariage, Annie oublie ses soucis pour se consacrer à son rôle de témoin et transformer les préparatifs en un moment magique et privilégié. Mais c’est sans compter sur les autres amies de Lillian, l’insatiable et athlétique dragueuse Megan, la candide Becca,l’ex-beauté Rita et l’ultra-snob Helen… toutes incontrôlables et décidées à donner de la voix pour imposer leurs choix dans l’organisation de l’enterrement de vie de jeune fille. Débute alors une délirante aventure…!



Le subjectif : C'est un fait, depuis de nombreuses années, l'humour gras qui tache, et qui rapporte beaucoup d'argent, est surtout un commerce masculin. Ces derniers mois, Very Bad Trip 2 ou Bon à Tirer, pour ne citer qu'eux, ne mettaient en scène des rôles féminins uniquement pour le "contexte". Des femmes dans la majeure partie des cas devenant des objets comiques ou sexuels, voire les deux. Judd Apatow (encore lui), a décidé de bouleverser ce drôle de monopole, en choisissant de produire une comédie au ton libre et libéré, licencieuse ou "trash", pour les anglophones. Une comédie qui s'approcherait du style "comédie romantique", qui s'apparenterait à un film de filles, et qui raconterait l'histoire de femmes aux moeurs débridés. Un mélange dynamique en somme, (presque) jamais vu à ce jour.

dimanche 21 août 2011

| Avis ¦ Super 8, l'hommage sans la magie



Super 8 de J.J. Abrams


Science-fiction, USA, 2011, 1H50
Avec Kyle Chandler, Joel Courtney, Elle Fanning
Sortie le 3 août 2011


L'objectif : Été 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu'il ne s'agit pas d'un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer.



Le subjectif : Super 8 a commencé par un buzz. Un trailer lancé sur la toile où le spectateur pouvait voir, en plus d'un train filer dans la nuit noire à grande vitesse, deux noms totalement « bankables » se dessiner. Spielberg et Abrams. Très vite, on s'est pris d'affection pour ce projet. Et, entre attentes et ambitions, on y a vu tour à tour un film de grand divertissement, générationnel, bouleversant, hommage... Le projet s'est dévoilé, les premières critiques sont tombées. Presque toutes dithyrambiques, affables et unanimes : Super 8 était bien tout ce qu'on avait dit de lui, voire plus encore. C'est bien simple : avant de pénétrer dans la salle, je m'attendais à me délecter d'un met explosif en bouche, aux saveurs lointaines de mon enfance (The Goonies, Jurassic Park, E.T. étaient annoncés comme références, rien que ça !), à la trame d'aventure émouvante et passionnante. Certes, j'avais aussi lu quelques critiques néfastes, mais je voulais y croire. Moi aussi je voulais revivre dans le passé, me plonger dans ces souvenirs sucrés et oubliés. Mais non. Point de tout cela.

| Avis ¦ Captain America : First Avenger, bannière étiolée ?


Captain America : First Avenger de Joe Johnston


Action-aventure Marvel, USA, 2011, 2H03
Avec Chris Evans, Hugo Weaving, Stanley Tucci
Sortie le 17 août 2011


L'objectif : Captain America: First Avenger nous plonge dans les premières années de l’univers Marvel. Steve Rogers, frêle et timide, se porte volontaire pour participer à un programme expérimental qui va le transformer en un Super Soldat connu sous le nom de Captain America. Allié à Bucky Barnes et Peggy Carter, il sera confronté à la diabolique organisation HYDRA dirigée par le redoutable Red Skull.



Le subjectif : Un super-héros en collant ? Génial ! on avait pas vu ça depuis... Depuis ? Je dirais, une bonne semaine. Très bien, c'est comme ça, il faut s'y faire : on en sera vraisemblablement abreuvé jusqu'à plus soif de ces films de mecs bodybuildés, minettes aux yeux écarquillés et méchants super vilains. L'horizon est en effet plein de ces super-productions qui assènent nos rétines d'effets rutilants, de séquences explosives et de bons sentiments à la pelle. Le tout à coup de centaines de millions. Marvel et DC se tirent la bourre, et ce n'est pas prêt de s'arrêter. Pas tant que leurs personnages estampillés Avengers ou Justice League attireront du monde en salle. Pas tant que ces deux monstres du comics auront des histoires à raconter, et des bonshommes en collants sur qui s'épancher.

jeudi 18 août 2011

| Avis ¦ Green Lantern, bague de mauvais goût

Green Lantern de Martin Campbell


Action-aventure DC Comics, USA, 2011, 1H54
Avec Ryan Reynolds, Blake Lively, Peter Sarsgaard
Sortie le 10 août 2011



L'objectif : Dans un univers aussi vaste que mystérieux, une force aussi petite que puissante est en place depuis des siècles : des protecteurs de la paix et de la justice appelés Green Lantern Corps, une confrérie de guerriers qui a juré de maintenir l’ordre intergalactique, et dont chaque membre porte un anneau lui conférant des super-pouvoirs. Mais quand un ennemi du nom de Parallax menace de rompre l’équilibre entre les forces de l’univers, leur destin et celui de la Terre repose sur leur dernière recrue, le premier humain jamais choisi : Hal Jordan. Hal est un pilote d’essai talentueux et imprudent, mais les Green Lanterns ont un peu de respect pour les humains, qui n’ont jamais exploité les pouvoirs infinis de l’anneau auparavant. Hal est clairement la pièce manquante du puzzle et il possède, en plus de sa détermination et de sa volonté, une chose qu’aucun des autres membres n’a jamais eu : son humanité. Soutenu par son amour d’enfance, le pilote Carol Ferris, Hal doit rapidement maîtriser ses nouveaux pouvoirs et vaincre ses peur, pour prouver qu’il n’est pas que la clé pour vaincre Parallax… mais peut-être le plus grand Green Lantern de tous les temps.



Le subjectif : Il faut croire que c'est l'année du vert. Après The Green Hornet de Michel Gondry (pas franchement grandiose), un autre personnage de comics verdâtre débarque sur nos écrans : Green Lantern. Membre de la Justice League of America (JLA), au même titre que Superman ou Batman, ce héros de DC Comics bénéficie de la volonté de l'éditeur de mettre en avant des personnages secondaires de son univers. En cela, DC suit la voie tracée par Marvel depuis quelques années, avec plus ou moins de succès, et prépare surtout le terrain d'une future production "crossover" type The Avengers, tout simplement baptisée Justice League, et qui devrait voir le jour à l'horizon 2013.

dimanche 14 août 2011

| Avis ¦ La Planète des Singes : les origines, quand l'évolution se fait révolution



La Planète des Singes : les origines de Rupert Wyatt


SF-Aventure, USA, 2011, 2H00
Avec Andy Serkis, James Franco, John Lithgow
Sortie le 10 août 2011


L'objectif : Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.



Le subjectif : Alors que l'été annonçait une multitude de films prêts à tout casser (Super 8, Green Lantern, Captain America, Cowboys vs Aliens, etc.), une clameur sourde mais persistante s'est faite entendre. Une rumeur presque irréelle selon laquelle, au milieu de tous ces blockbusters aux noms clinquants (Abrams, Reynolds, Johnson, Favreau, etc.), une bête de poils remisée aux oubliettes cinématographiques allait se révéler. Mieux, on a vite prédit, sur les réseaux sociaux comme dans les magazines ciné (plus timides), que ce singe allait tous les faire grimacer. Rise of the Planet of the Apes, sorte de préquelle à toute la saga du même nom initiée par le roman de Pierre Boulle (sorti en 63), est dans les salles françaises depuis mercredi. Louanges méritées ?
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