Quelques minutes après minuit de Juan Antonio Bayona
Fantastique, drame, USA, 2016, 1H48
Avec Lewis MacDougall, Sigourney Weaver, Felicity Jones
Sortie le 4 janvier 2017
L'objectif : Conor a de plus en plus de difficultés à faire face à la maladie de sa mère, à l’intimidation de ses camarades et à la fermeté de sa grand-mère. Chaque nuit, pour fuir son quotidien, il s’échappe dans un monde imaginaire peuplé de créatures extraordinaires. Mais c’est pourtant là qu’il va apprendre le courage, la valeur du chagrin et surtout affronter la vérité…
Le subjectif : "Fantastique, drame". C'est idiot, et futile, sans doute, mais il me semble que le genre d'un film n'a jamais aussi bien défini ce qu'il caractérise que celui de Quelques minutes après minuit. C'est vrai, c'est indubitablement vrai, le troisième long-métrage du Barcelonais Juan Antonio Bayona est un fantastique drame. Un fantastique, merveilleux et extraordinaire drame. Quelques minutes après les douze coups de minuit qui ont sonné le glas de 2016, quelques minutes après m'être confortablement installé dans ma salle obscure préférée, Quelques minutes après minuit est venu émerveillé ma journée, et magnifiquement lancer la nouvelle année. Sous ses airs de conte "enfantin", de portage ciné d'un roman à succès, ou encore d'histoire de monstre ; sous l'étiquette aussi du dernier film d'un réalisateur de génie (L'Orphelinat, The Impossible) qui prend son temps pour démontrer qu'il a le talent, l'âme et le souffle onirique d'un Spielberg auquel beaucoup le comparent déjà, ce fantastique drame ne m'avait pourtant pas préparé au choc que j'allais vivre, quelques minutes après. Et pourtant, quel choc ce fut.
Le subjectif : "Fantastique, drame". C'est idiot, et futile, sans doute, mais il me semble que le genre d'un film n'a jamais aussi bien défini ce qu'il caractérise que celui de Quelques minutes après minuit. C'est vrai, c'est indubitablement vrai, le troisième long-métrage du Barcelonais Juan Antonio Bayona est un fantastique drame. Un fantastique, merveilleux et extraordinaire drame. Quelques minutes après les douze coups de minuit qui ont sonné le glas de 2016, quelques minutes après m'être confortablement installé dans ma salle obscure préférée, Quelques minutes après minuit est venu émerveillé ma journée, et magnifiquement lancer la nouvelle année. Sous ses airs de conte "enfantin", de portage ciné d'un roman à succès, ou encore d'histoire de monstre ; sous l'étiquette aussi du dernier film d'un réalisateur de génie (L'Orphelinat, The Impossible) qui prend son temps pour démontrer qu'il a le talent, l'âme et le souffle onirique d'un Spielberg auquel beaucoup le comparent déjà, ce fantastique drame ne m'avait pourtant pas préparé au choc que j'allais vivre, quelques minutes après. Et pourtant, quel choc ce fut.