La reine des neiges de Chris Buck et Jennifer Lee
Avec les voix VF de Emmylou Homs, Anaïs Delva, Danny Boon
Sortie le 4 décembre 2013
L'objectif : Anna, une jeune fille aussi audacieuse qu’optimiste, se lance dans un
incroyable voyage en compagnie de Kristoff, un montagnard expérimenté,
et de son fidèle renne, Sven à la recherche de sa sœur, Elsa, la Reine
des Neiges qui a plongé le royaume d’Arendelle dans un hiver éternel…
En chemin, ils vont rencontrer de mystérieux trolls et un drôle de
bonhomme de neige nommé Olaf, braver les conditions extrêmes des sommets
escarpés et glacés, et affronter la magie qui les guette à chaque pas.
Le subjectif : Au milieu des années 2000, sans doute échaudé par la concurrence de DreamWorks et rassuré par la réussite de Pixar (qu'il rachètera en 2006), Disney a entrepris un virage vers le tout-numérique. Et si le succès économique a été au rendez-vous (du moins au début), les films qui ont suivi n'ont pas vraiment marqué les amateurs du studio : Chicken Little, The Wild, Bienvenue chez les Robinson, Volt... Certainement conscient qu'il lui fallait renouer avec ses "origines", Disney a surpris son monde en présentant La princesse et la grenouille en 2009, un conte de fée en 2D aux messages très contemporains. La révolution "féérique" s'est poursuivie l'année d'après avec l'excellent Raiponce, à ce jour film d'animation le plus cher de l'histoire (260 millions d'€).
Trois ans plus tard, un autre conte en images de synthèses débarque sur nos écrans : La reine des neiges. Si Raiponce était adapté d'un conte des Frères Grimm, celui-ci provient de l'imagination du Danois Hans Christian Andersen, un auteur déjà adapté par Disney pour La petite sirène. Dès les premières minutes, on comprend que ce nouveau Disney va trôner sur Noël. Après avoir livré l'hiver dernier avec Les mondes de Ralph un film plein de références et donc plus opaque, le studio aux grandes oreilles propose un spectacle familial, féérique et magique. Et musical. Cela saute aux yeux (et aux oreilles) dès l'apparition du célèbre château Disney : la musique et les chansons sont partout !
Heureusement, l'histoire parvient à se frayer un chemin entre les nombreuses compositions qui rythment le long-métrage (peut-être aussi parce que celles-ci se raréfient au fur et à mesure que l'intrigue avance et s'assombrit). Triste, drôle, émouvant, inattendu : La reine des neiges est un vrai conte de Noël. On y retrouve une belle histoire d'amour, un (des ?) prince charmant, un baiser salvateur ("culcul" mais obligatoire), un "sidekick" rigolo (Olaf, le bonhomme de neige, à qui Danny Boon prête sa voix pour la VF), des méchants, des rebondissements... Mais également des personnages particulièrement féministes (dans le sens où, ici, ce sont les femmes - filles - qui mènent la danse) et un ton profondément mature et actuel, dans la droite lignée des derniers films Disney cités plus haut.
Car si l'histoire de La reine des neiges implique de la magie et de la féerie (le pouvoir de tout changer en glace), elle montre également une profonde injustice et une tragédie familiale. Elsa, la fille aînée qui possède cette faculté, est obligée de vivre à l'écart, de se cacher, de se renier. Pire, elle doit se "séparer" de sa sœur, par peur de lui faire du mal. Le film de Chris Buck et Jennifer Lee, en dépit de nombreuses séquences comiques (pas toujours très subtiles), est un puissant morceau d'émotion forte et brute. Et cela n'est certainement pas étranger à son côté comédie musicale, bien au contraire. C'est un conte musical qui emporte, attendrit et réjouit tous ceux qui le regardent, petits comme grands. Une véritable aubaine pour cette fin d'année, un coup de maître pour Disney.
Trois ans plus tard, un autre conte en images de synthèses débarque sur nos écrans : La reine des neiges. Si Raiponce était adapté d'un conte des Frères Grimm, celui-ci provient de l'imagination du Danois Hans Christian Andersen, un auteur déjà adapté par Disney pour La petite sirène. Dès les premières minutes, on comprend que ce nouveau Disney va trôner sur Noël. Après avoir livré l'hiver dernier avec Les mondes de Ralph un film plein de références et donc plus opaque, le studio aux grandes oreilles propose un spectacle familial, féérique et magique. Et musical. Cela saute aux yeux (et aux oreilles) dès l'apparition du célèbre château Disney : la musique et les chansons sont partout !
Conte musical de Noël
Heureusement, l'histoire parvient à se frayer un chemin entre les nombreuses compositions qui rythment le long-métrage (peut-être aussi parce que celles-ci se raréfient au fur et à mesure que l'intrigue avance et s'assombrit). Triste, drôle, émouvant, inattendu : La reine des neiges est un vrai conte de Noël. On y retrouve une belle histoire d'amour, un (des ?) prince charmant, un baiser salvateur ("culcul" mais obligatoire), un "sidekick" rigolo (Olaf, le bonhomme de neige, à qui Danny Boon prête sa voix pour la VF), des méchants, des rebondissements... Mais également des personnages particulièrement féministes (dans le sens où, ici, ce sont les femmes - filles - qui mènent la danse) et un ton profondément mature et actuel, dans la droite lignée des derniers films Disney cités plus haut.
Car si l'histoire de La reine des neiges implique de la magie et de la féerie (le pouvoir de tout changer en glace), elle montre également une profonde injustice et une tragédie familiale. Elsa, la fille aînée qui possède cette faculté, est obligée de vivre à l'écart, de se cacher, de se renier. Pire, elle doit se "séparer" de sa sœur, par peur de lui faire du mal. Le film de Chris Buck et Jennifer Lee, en dépit de nombreuses séquences comiques (pas toujours très subtiles), est un puissant morceau d'émotion forte et brute. Et cela n'est certainement pas étranger à son côté comédie musicale, bien au contraire. C'est un conte musical qui emporte, attendrit et réjouit tous ceux qui le regardent, petits comme grands. Une véritable aubaine pour cette fin d'année, un coup de maître pour Disney.
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