Captain America, le soldat de l'hiver de Joe & Anthony Russo
Avec Chris Evans, Scarlett Johansson, Samuel L. Jackson
Sortie le 26 mars 2014
L'objectif : Après les événements cataclysmiques de New York de The Avengers, Steve Rogers aka Captain America vit tranquillement à Washington, D.C. et essaye de s'adapter au monde moderne. Mais quand un collègue du S.H.I.E.L.D. est attaqué, Steve se retrouve impliqué dans un réseau d'intrigues qui met le monde en danger. S'associant à Black Widow, Captain America lutte pour dénoncer une conspiration grandissante, tout en repoussant des tueurs professionnels envoyés pour le faire taire. Quand l'étendue du plan maléfique est révélée, Captain America et Black Widow sollicite l'aide d'un nouvel allié, le Faucon. Cependant, ils se retrouvent bientôt face à un inattendu et redoutable ennemi - le Soldat de l'Hiver.
Le subjectif : Soyons clairs, Captain America : First Avenger m'avait laissé sur ma faim. Sans être un mauvais film - il était plutôt bon, bien réalisé par Joe Johnston et surtout très bien joué par Chris Evans et Hugo Weaving - il m'avait semblé stigmatiser le manque d'audace de Marvel. Je voyais dans ce long-métrage sorti en 2011 les mêmes lacunes que dans nombre de "premiers films d'une nouvelle trilogie", à savoir une intrigue limitée (concentrée sur les origines du héros, en l'occurrence les années 1940) et un manque de profondeur général. En lui-même, le film était décevant. Mais en l'intégrant dans l'immense structure "marvelienne", l'introduction de ce nouveau personnage s'est avérée concluante. La première confirmation fût l'énorme succès (critique et commercial) du film Avengers. La seconde correspond à l'excellente publicité dont semble jouir ce Captain America, le soldat de l'hiver.
Première bonne nouvelle, ce second film s'intéresse au Captain America (alias Steve Rogers) du présent. On retrouve donc le super-héros, toujours campé par Chris Evans, en plein 21e siècle, quelque temps après les événements de "New-York" (relatés dans le film Avengers). Toujours accompagné de la charmante Veuve noire (Scarlett Johansson) et du patron du S.H.I.E.L.D. Nick Fury (Samuel L. Jackson, qui tient enfin un rôle digne de ce nom), Cap' va voir arriver de nouveaux personnages. Si d'anciennes connaissances vont faire leur réapparition, un nouvel allié vient épauler notre surhomme : Sam Wilson, alias le Faucon, interprété par Anthony Mackie (No Pain, No Gain). A l'instar de Steve Rogers, qui, faut-il le rappeler, a combattu lors de la Seconde Guerre mondiale avant d'être cryogénisé et réveillé à notre époque, Sam Wilson est un vétéran. Un élément qui vient apporter du poids à l'étude du personnage Captain America. Et un bon point, donc.
Car de psychologie et d'états d'âme il est fortement question dans ce Captain America, le soldat de l'hiver. Contraint à participer au lancement d'une nouvelle arme orbitale du S.H.I.E.L.D., notre super-héros est rapidement confronté à un cas de conscience. Il ne reconnaît plus les motivations qui l'avaient pousser à devenir soldat des décennies plus tôt. Désabusé, il ne sait plus en qui, ni en quoi croire. S'adressant à Nick Fury, qui lui dévoile le nouvel équipement du S.H.I.E.L.D. visant à empêcher les crimes avant qu'ils n'aient été commis, Cap' dit : "Avant on se battait pour la liberté, ça ce n'est pas la liberté, c'est la terreur !" Et cet aspect n'est qu'une infime partie d'un scénario particulièrement bien ficelé, qui se rapproche souvent du thriller d'espionnage. Aidé de quelques rares amis, Captain America va se battre dans l'ombre pour faire triompher la vérité, et la liberté.
Et donc de baston, il sera également question. Si l'histoire nous parle de manipulations, de trahisons et revient aux origines mêmes de la création du S.H.I.E.L.D., l'action n'est certainement pas en reste. Les combats sont d'ailleurs vraiment bluffants - même s'ils sont moins diversifiés que dans Avengers, limitation du nombre de super-héros oblige. L'apparition du Faucon apporte quelques passages aériens intéressants (Sam Wilson, en plus d'être un militaire bien entraîné, a la capacité de voler grâce à des ailes mécaniques), et en face, le costume du vilain est endossé par le mystérieux et redoutable Soldat de l'hiver. Là encore le rôle de ce personnage est primordial, puisqu'il s'imbrique parfaitement dans l'intrigue quasi paranoïaque du film. Sachez enfin que l'humour n'a pas non plus été oublié, avec quelques répliques et situations bien senties qui collent parfaitement au ton. A l'image de l'énième cameo de Stan Lee, qui apparaît cette fois en... gardien du musée ! C'est de bonne augure pour la suite. De la trilogie Captain America, mais également de l'ensemble de l’hyper-structure Avengers.
Première bonne nouvelle, ce second film s'intéresse au Captain America (alias Steve Rogers) du présent. On retrouve donc le super-héros, toujours campé par Chris Evans, en plein 21e siècle, quelque temps après les événements de "New-York" (relatés dans le film Avengers). Toujours accompagné de la charmante Veuve noire (Scarlett Johansson) et du patron du S.H.I.E.L.D. Nick Fury (Samuel L. Jackson, qui tient enfin un rôle digne de ce nom), Cap' va voir arriver de nouveaux personnages. Si d'anciennes connaissances vont faire leur réapparition, un nouvel allié vient épauler notre surhomme : Sam Wilson, alias le Faucon, interprété par Anthony Mackie (No Pain, No Gain). A l'instar de Steve Rogers, qui, faut-il le rappeler, a combattu lors de la Seconde Guerre mondiale avant d'être cryogénisé et réveillé à notre époque, Sam Wilson est un vétéran. Un élément qui vient apporter du poids à l'étude du personnage Captain America. Et un bon point, donc.
Thriller, action, humour : cocktail détonnant !
Car de psychologie et d'états d'âme il est fortement question dans ce Captain America, le soldat de l'hiver. Contraint à participer au lancement d'une nouvelle arme orbitale du S.H.I.E.L.D., notre super-héros est rapidement confronté à un cas de conscience. Il ne reconnaît plus les motivations qui l'avaient pousser à devenir soldat des décennies plus tôt. Désabusé, il ne sait plus en qui, ni en quoi croire. S'adressant à Nick Fury, qui lui dévoile le nouvel équipement du S.H.I.E.L.D. visant à empêcher les crimes avant qu'ils n'aient été commis, Cap' dit : "Avant on se battait pour la liberté, ça ce n'est pas la liberté, c'est la terreur !" Et cet aspect n'est qu'une infime partie d'un scénario particulièrement bien ficelé, qui se rapproche souvent du thriller d'espionnage. Aidé de quelques rares amis, Captain America va se battre dans l'ombre pour faire triompher la vérité, et la liberté.
PS : restez jusqu'à la toute fin du générique !
Pour ma part, j'ai adoré retrouvé l'esprit des comics, avec la rivalité SHIELD Vs Hydra. D'ailleurs, je mettrais un coup de chapeau sur ce beau jeu d'équilibriste : maintenir l'esprit comics (j'ai adoré voir les logos des deux organisations et le côté, malgré tout, manichéen, a priori - même si l'intrigue montre bien l'ambivalence des deux côtés) et raconter une histoire adulte, voire noire, par moments. C'est décidément l'ambiance que l'on retrouve dans beaucoup de comics du 21e siècle.
RépondreSupprimerEn fait, j'ai trop aimé ;)
Ah c'est bien, tu as retrouvé les vrais bons points du film (le côté thriller, noir, etc.). Je suis pas assez expert en Captain America pour analyser l'histoire comme tu l'as fait, mais j'ai bien senti l'ambition des réalisateurs/scénaristes de coller au comics. Bref, on est d'accord ;)
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