Les Cinq légendes de Peter Ramsey
Animation, aventure, USA, 2012, 1H37
Avec les voix VF de Gaspard Ulliel, Nolwenn Leroy, Miglen Mirtchev
Sortie le 28 novembre 2012
L'objectif : L’aventure d’un groupe de héros, tous doués de pouvoirs extraordinaires.
Emmenées par Jack Frost, un adolescent rebelle et ingénieux, ces cinq
légendes vont devoir, pour la première fois, unir leurs forces pour
protéger les espoirs, les rêves et l’imaginaire de tous les enfants.
Le subjectif : Décidément, cette année 2012 est chargée en films d'animation. On y a vu s'affronter tous les mastodontes du genre : Pixar (avec Rebelle), Disney (Frankenweenie et bientôt Les Mondes de Ralph), Blue Sky (L'Âge de Glace 4), Universal (Le Lorax), Aardman (Les Pirates), sans oublier Laika et son magnifique ParaNorman. Bref, DreamWorks, deuxième studio en nombre de films produits, avait de quoi s'en faire, après quelques productions timorées (Megamind, Kung-Fu Panda 2, Le Chat potté), et après, surtout, un troisième volet de Madagascar loin d'avoir fait l'unanimité. Mais, autant le dire tout de suite : avec Les Cinq légendes, la société créée par Steven Spielberg frappe un grand coup.
Grâce à quoi ? Un conte, encore une fois. Mais si DreamWorks avait détourné ce genre avec ses Shrek, Les Cinq légendes joue la carte de la sincérité. Le film de Peter Ramsey - dont c'est le premier long-métrage, après une longue carrière de storyboarder - est un pur conte de Noël, rempli de légendes et de croyances enfantines. On y retrouve le Père Noël - entouré de minuscules lutins et d'abominables yétis - le lapin de Pâques, la Fée des dents (et sa "filière française", la petite souris, sous forme de clin d'œil), le Marchand de sable... Et Jack Frost, un garçon aux pouvoirs et aux cheveux de glace, qui erre sur Terre depuis trois siècles en se demandant "pourquoi" il existe. Ce personnage folklorique, méconnu en France, est une allégorie anglo-saxone de l'hiver. Ensemble, ces cinq héros magiques vont contrer les plans machiavéliques de Pitch Black, le Croque-mitaine, qui cherche à anéantir les rêves de tous les enfants...
Avec lyrisme et esthétisme (chaque gardien a son histoire, son monde, son environnement, tous plus féeriques les uns que les autres), mais également avec beaucoup de noirceur (on a rarement vu un méchant aussi terrifiant), Peter Ramsey donne à ses Cinq légendes une identité propre. Une identité qui cherche tantôt ses influences dans la maturité des contes de Grimm, tantôt dans la magie et l'optimisme des productions Disney. Quoiqu'il en soit, le premier degré est roi, et les émotions "primaires" règnent en maîtres. On s'amuse à voir glisser sur la glace ou dans les airs les héros, on tremble de peur devant les rires sardoniques et les apparitions démoniaques du Croque-mitaine, on s'émerveille et on écarquille les yeux devant toutes ces explosions de couleurs et cette avalanche d'action, on s'émeut quand le conte nous parle de notre enfance...
Car, si Les Cinq légendes raconte, comme souvent, l'histoire d'un garçon en quête de réponses, en proie aux doutes et à la tentation (le côté obscur représenté par le Croque-mitaine), le film nous parle aussi de l'importance de rêver, de croire envers et contre tout en l'impossible. A travers un long-métrage où l'adulte est quasiment absent, à une bande-son (signée Alexandre Desplat) et un graphisme à la qualité irréprochable (excellente 3D), Peter Ramsey redonne vie à des histoires qu'on aurait aimé ne jamais oublier. Les Cinq légendes réveille en nous, plus que ces cinq gardiens, la passion et la volonté de croire en l'incroyable. La magie de Noël, tout simplement.
Le réveil de notre enfance
Avec lyrisme et esthétisme (chaque gardien a son histoire, son monde, son environnement, tous plus féeriques les uns que les autres), mais également avec beaucoup de noirceur (on a rarement vu un méchant aussi terrifiant), Peter Ramsey donne à ses Cinq légendes une identité propre. Une identité qui cherche tantôt ses influences dans la maturité des contes de Grimm, tantôt dans la magie et l'optimisme des productions Disney. Quoiqu'il en soit, le premier degré est roi, et les émotions "primaires" règnent en maîtres. On s'amuse à voir glisser sur la glace ou dans les airs les héros, on tremble de peur devant les rires sardoniques et les apparitions démoniaques du Croque-mitaine, on s'émerveille et on écarquille les yeux devant toutes ces explosions de couleurs et cette avalanche d'action, on s'émeut quand le conte nous parle de notre enfance...
Car, si Les Cinq légendes raconte, comme souvent, l'histoire d'un garçon en quête de réponses, en proie aux doutes et à la tentation (le côté obscur représenté par le Croque-mitaine), le film nous parle aussi de l'importance de rêver, de croire envers et contre tout en l'impossible. A travers un long-métrage où l'adulte est quasiment absent, à une bande-son (signée Alexandre Desplat) et un graphisme à la qualité irréprochable (excellente 3D), Peter Ramsey redonne vie à des histoires qu'on aurait aimé ne jamais oublier. Les Cinq légendes réveille en nous, plus que ces cinq gardiens, la passion et la volonté de croire en l'incroyable. La magie de Noël, tout simplement.
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