Turbo de David Soren
Animation, aventure, comédie, USA, 2013, 1H36
Avec les voix de Ryan Reynolds, Paul Giamatti, Michael Peña
Sortie le 16 octobre 2013
L'objectif : Turbo est un escargot qui n’a qu’un seul rêve en tête : être incroyablement rapide ! Son obsession pour la vitesse l’a rendu quelque peu impopulaire chez les siens, où lenteur et prudence sont de rigueur. Mais il est hors de question pour lui de se conformer. C’est alors que se produit un étrange accident qui lui donne soudainement le pouvoir de foncer à toute vitesse. Il s’embarque alors dans une aventure extraordinaire pour accomplir son invraisemblable destinée : courir contre le plus grand champion de course automobile, Guy La Gagne. Avec l’aide d’une équipe d’escargots aussi rusés que stylés, l’ultime outsider Turbo mettra tout son cœur – et sa coquille, pour prouver qu’aucun rêve n’est trop grand, aucun rêveur n’est trop petit.
Le subjectif : Décidément, DreamWorks Animation a décidé de frapper fort cette année. Après l'excellent Les Croods, sorti en avril dernier et énorme succès au box-office (une suite est en préparation), le studio de Jeffrey Katzenberg remet le couvert avec un second film original : Turbo. Dotés du même budget de 135 millions de $, ces deux sorties témoignent de la volonté des créateurs de Shrek et Madagascar de poursuivre leur formidable et irrésistible ascension. Je ne le dirai jamais assez : depuis le phénoménal Dragons (2010), le studio ne cesse de produire des long-métrages de qualité, superbes visuellement et profonds du point de vue de l'histoire.
Et ce Turbo ne déroge donc pas à la règle. Flanqué d'un scénario surprenant, voire carrément casse-gueule, le film de David Soren (dont c'est la première réalisation) est une sacrée surprise. Il raconte l'histoire de Théo, un escargot qui rêve de courses automobiles, de vitesse et de gloire, mais qui est contraint d'en baver dans une vie au ralenti. Autour de lui, il n'y a que moqueries et incompréhension. À commencer par son grand frère Chet, qui cherche à lui ouvrir les yeux en lui rappelant que "qui ne tente rien, ne risque rien". Mais Théo veut prendre des risques, lui, à l'image de son idole : le champion automobile Guy La Gagne. En prenant au pied de la lettre une de ses devises, "aucun rêve n'est trop grand, et aucun rêveur trop petit", et avec beaucoup de chance, sa vie va basculer.
À la suite d'un accident de la circulation qui l'a vu être propulsé dans les entrailles d'un bolide tout droit sorti d'un Fast & Furious, Théo ingurgite une grosse dose de protoxyde d'azote et voit son métabolisme changer. Théo, qui a gagné une vitesse qui dépasse l'entendement, devient Turbo. Et sa petite vie tranquille prend un nouveau tournant. Banni avec son frère du chantier-potager dans lequel ils vivaient, il va rapidement être recueilli par Tito, un vendeur de tacos qui organise des courses d'escargots. C'est alors une histoire de frères qui prend forme : Tito et Turbo d'un côté, décidés à devenir célèbres et à bousculer leur destin, et leurs deux frangins respectifs, plus pragmatiques et qui semblent être les seuls à ne pas croire en eux.
"Tout le monde croit en moi, pourquoi pas toi ?", demande justement Turbo à son frère Chet. Cette relation forte (présente aussi dans Tempête de boulettes géantes, entre l'inventeur Flint et son père), est une des clés du succès de Turbo. Ce trait humain (alors même qu'on regarde des escargots), qui était jusque récemment l'apanage de Disney ou Pixar, confère au film de David Soren une certaine "crédibilité émotionnelle". Mais ce n'est pas tout. Turbo est magnifique (3D, animation, couleurs, effets de vitesse durant les courses - notamment lorsque l'escargot se confronte aux bolides), et très drôle. Le running gag du prédateur aviaire est hilarant, tout comme celui des tomates trop mûres, ou c moment où Turbo découvre ses nouvelles aptitudes (phares, clignotants, autoradio, etc.). Turbo est clairement une réussite, et c'est d'autant plus appréciable que c'est une surprise. La balle est maintenant dans le camp de Pixar, dont j'attends de cœur ferme les nouveaux projets (The Good Dinosaur, pour ne pas le citer), après un sublime mais guère original Monstres Academy.
Et ce Turbo ne déroge donc pas à la règle. Flanqué d'un scénario surprenant, voire carrément casse-gueule, le film de David Soren (dont c'est la première réalisation) est une sacrée surprise. Il raconte l'histoire de Théo, un escargot qui rêve de courses automobiles, de vitesse et de gloire, mais qui est contraint d'en baver dans une vie au ralenti. Autour de lui, il n'y a que moqueries et incompréhension. À commencer par son grand frère Chet, qui cherche à lui ouvrir les yeux en lui rappelant que "qui ne tente rien, ne risque rien". Mais Théo veut prendre des risques, lui, à l'image de son idole : le champion automobile Guy La Gagne. En prenant au pied de la lettre une de ses devises, "aucun rêve n'est trop grand, et aucun rêveur trop petit", et avec beaucoup de chance, sa vie va basculer.
"Tout le monde croit en moi, pourquoi pas toi ?" - Turbo, à son frère Chet
À la suite d'un accident de la circulation qui l'a vu être propulsé dans les entrailles d'un bolide tout droit sorti d'un Fast & Furious, Théo ingurgite une grosse dose de protoxyde d'azote et voit son métabolisme changer. Théo, qui a gagné une vitesse qui dépasse l'entendement, devient Turbo. Et sa petite vie tranquille prend un nouveau tournant. Banni avec son frère du chantier-potager dans lequel ils vivaient, il va rapidement être recueilli par Tito, un vendeur de tacos qui organise des courses d'escargots. C'est alors une histoire de frères qui prend forme : Tito et Turbo d'un côté, décidés à devenir célèbres et à bousculer leur destin, et leurs deux frangins respectifs, plus pragmatiques et qui semblent être les seuls à ne pas croire en eux.
"Tout le monde croit en moi, pourquoi pas toi ?", demande justement Turbo à son frère Chet. Cette relation forte (présente aussi dans Tempête de boulettes géantes, entre l'inventeur Flint et son père), est une des clés du succès de Turbo. Ce trait humain (alors même qu'on regarde des escargots), qui était jusque récemment l'apanage de Disney ou Pixar, confère au film de David Soren une certaine "crédibilité émotionnelle". Mais ce n'est pas tout. Turbo est magnifique (3D, animation, couleurs, effets de vitesse durant les courses - notamment lorsque l'escargot se confronte aux bolides), et très drôle. Le running gag du prédateur aviaire est hilarant, tout comme celui des tomates trop mûres, ou c moment où Turbo découvre ses nouvelles aptitudes (phares, clignotants, autoradio, etc.). Turbo est clairement une réussite, et c'est d'autant plus appréciable que c'est une surprise. La balle est maintenant dans le camp de Pixar, dont j'attends de cœur ferme les nouveaux projets (The Good Dinosaur, pour ne pas le citer), après un sublime mais guère original Monstres Academy.
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